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CUMA : Un nouveau dispositif de soutien pour aller de l'avant

La fédération régionale des Cuma a co-construit avec le Conseil régional d'Auvergne une nouvelle mécanique de soutien aux Cuma qui devrait permettre de financer tous les matériels, à condition que l'investissement réponde à une dynamique de projet.

De nombreux agriculteurs sont membres d'une Cuma.
De nombreux agriculteurs sont membres d'une Cuma.
© S.Chatenet

Acteur incontournable du monde agricole, les Cuma sont relativement bien développées en Auvergne. Dans le cadre des nouveaux programmes européens pilotés par les régions, elles vont bénéficier d'un soutien non négligeable.

La fédération régionale des Cuma milite en effet depuis plusieurs mois, auprès du Conseil régional pour aboutir à la mise en place d'un dispositif en phase avec les besoins du terrain.

« Quand on compare à d'autres régions qui sont restées dans une position attentiste par rapport au Feader 2015-2020, on mesure combien en Auvergne nous avons eu raison d'être dans une démarche de coconstruction avec la région », souligne Philippe Majeune, président de la FRCuma. Ce positionnement a permis à la fédération de faire valoir ses propositions, dont bon nombre ont été retenues.

Projet

« Le nouveau dispositif est certes plus complexe, car il implique de s'inscrire dans une dynamique de projet, mais il est vraiment positif dans la mesure où il ne comporte aucune restriction au niveau du type d'investissement », poursuit le président. Les tracteurs, par exemple, jusque là écartés des précédents plans, pourront être éligibles.

Doté d'un budget de 5 millions d'euros sur la période, le soutien aux investissements des Cuma présente deux nouveautés majeures : tous les investissements neufs des Cuma peuvent potentiellement prétendre à une subvention, y compris les bâtiments, dans la mesure où il ne s'agit pas d'un renouvellement à l'identique ; les aides seront possibles en fonction du projet de la structure et non du matériel en tant que tel.

 

Jusqu'à 55% de subventions

 

Les acquisitions devront apporter une plus-value à la Cuma sur trois dimensions : économique, sociale et environnementale. « Inscrire les Cuma dans une notion de projet est une bonne chose. Réfléchir sur l'investissement dans la durée, c'est mieux que d'investir au coup par coup », estime Dominique Bertrand, vice-président de la FRCuma et président de FDCuma de Haute-Loire. Aujourd'hui, il souhaite que le dispositif soit rapidement opérationnel, car « de nombreux dossiers sont en attente ». Une première commission devrait se réunir fin septembre. Les demandes seront passées au crible d'une grille de sélection. Si le projet obtient au moins cinq points, il est assuré d'être subventionné à hauteur de 30%. Des modulations diverses (jeune, recours au salarié...) ont été prévues, permettant à certains dossiers d'être financés jusqu'à un maximum de 55%.

Plus d'infos auprès de la FDCuma de votre département. Pour en savoir plus sur le dispositif : http://www.auvergne.fr/faisonsvivreleurope/

Sophie Chatenet

 

 

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