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Croissance et changements pour la consommation alimentaire

L’Institut national de la statistique s’est penché sur les habitudes de consommation alimentaire dans l’hexagone.

© Myriam Tricoci

À l’heure où, selon certains médias et études de tout poil, la viande serait cancérigène et le fromage une drogue, où la rhubarbe pourrait lutter contre le cancer et où, au final, toutes les bonnes choses de la vie seraient cancérigènes, il est bien temps de se pencher sur notre passé alimentaire. Du moins récent : c’est ce que l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) vient de faire et il a regroupé l’essentiel de ces recherches dans le numéro d’octobre 2015 d’Insee première, sous le titre « Cinquante ans de consommation alimentaire : une croissance modérée, mais de profonds changements ». Tout d’abord, cette enquête confirme un certain nombre de faits observés depuis quelque temps mais qui sont mis en perspective par ce regard sur le long terme. « Depuis 1960, les ménages consacrent à l’alimentation une part de plus en plus réduite de leur dépense de consommation : 20 % en 2014 contre 35 % en 1960. En cinquante ans, la consommation alimentaire par habitant a malgré tout augmenté régulièrement en volume, mais moins rapidement que l’ensemble de la consommation »peut-on lire en introduction de ces travaux. En 2014, cette consommation pèse pour 232 milliards d’euros dans les budgets et représente en moyenne 3 600 euros par habitant. Il y a 60 ans, ce budget était le principal poste de dépenses. On constate par ailleurs un lien entre cette baisse tendancielle et l’élévation du niveau de vie moyen. Et, autre chiffre concret, la consommation alimentaire progresse de 1,1 % par an depuis 1960 mais ce rythme est bien moindre que celui de l’ensemble de la dépense de consommation. Pour ce qui concerne les prix, leurs évolutions sont sur le même rythme que celui de l’ensemble de la consommation. Parmi les autres grandes tendances, celle de la composition du panier alimentaire : la part des trois postes historiques (viande, fruit et légume, pain et céréale) « recule régulièrement » mais la viande reste le principal poste de dépense alimentaire. Autre élément important, le fait que le prix et le pouvoir d’achat influent sur la composition du panier alimentaire. À titre d’exemple, les produits comme le lait, les yaourts et la viande de bœuf ou de mouton sont « très sensibles aux variations respectives de leurs prix ». Une hausse de prix équivaut à une forte baisse de consommation. Et inversement.

La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 29 octobre 2015.

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