Créer une OP et y adhérer pour sécuriser les éleveurs
Témoignage d’un producteur qui compte sur une future OP Massif central pour défendre ses intérêts.

“L’organisation de producteurs est une force”
“Que l’entreprise reconnaisse les OP est sécurisant”, témoigne l’éleveur prêt à adhérer dès qu’un groupement se mettra en place. “Ce sera même, à mon sens, une des adhésions les plus importantes pour notre avenir à nous, producteurs de lait”. Dans ce schéma, il compte sur l’implication de Claude Bonnet, actuel président du syndicat des éleveurs de Châtaigneraie livrant à Lactalis : “Il a montré sa détermination en faisant entendre notre voix à Paris, chaque fois qu’il le fallait”. Et puisqu’il faut plus de 200 producteurs pour qu’une OP soit reconnue, l’idée d’associer ceux de Châtaigneraie, de Riom-ès-Montagnes et du Puy-de-Dôme au sein d’une même organisation ne contrarie pas l’éleveur de Saint-Étienne-de-Maurs. “Se diviser n’a jamais été bon. Nous faisons tous le même métier et nous serons autour de 400 pour peser suffisamment et renégocier le contrat s’il y a lieu. Une vraie force”, analyse-t-il. Bernard Malroux espère désormais que la création de cette OP se fasse vite, avant l’automne. Sous peine que l’accord obtenu soit caduque.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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