Concours général de Moulins, une tradition familiale
Le discours est unanime auprès des éleveurs présents chaque année au Concours Général Agricole de Moulins. Au-delà du prestige et de l’engouement crée par l’événement, c’est surtout l’histoire d’une tradition familiale qui se donne rendez-vous à Moulins.
Le discours est unanime auprès des éleveurs présents chaque année au Concours Général Agricole de Moulins. Au-delà du prestige et de l’engouement crée par l’événement, c’est surtout l’histoire d’une tradition familiale qui se donne rendez-vous à Moulins.
« Une récompense du travail accompli »
Richard Bonnet, éleveur à Bourbon-l’Archambault, en lice pour le Super prix d'honneur.
Parlez-nous un peu de ce que représente pour vous le Concours de Moulins ?
Richard Bonnet. Depuis mon installation en 1999, je suis présent à Moulins tous les ans. Je fais perdurer la tradition familiale, puisque mon grand-père, puis mon père ont participé au concours depuis les années 60. D’ailleurs, après y être allé avec mon père, c’est désormais à mon tour d’y emmener mes enfants.
Pourquoi est-ce si important d’y participer ?
R.B. Le concours est une excellente vitrine pour faire notre publicité. Il est toujours intéressant de se confronter aux autres éleveurs, surtout que ceux-ci viennent de toute la France. C’est une expérience extrêmement enrichissante. C’est également l’endroit idéal pour rencontrer d’éventuels acheteurs.
Cette année, vous aurez le privilège de participer à la grande finale nationale du Super Prix d’honneur. Qu’est-ce que cela représente à vos yeux ?
R.B. Effectivement, j’ai obtenu un prix d’honneur lors du Concours National de Magny-Cours le 6 septembre dernier, qui m’a du même coup qualifié pour la grande finale Super Prix d’honneur de Moulins dans la catégorie veaux d’automne. C’est une récompense pour le travail accompli tout au long de l’année, mais également une vraie satisfaction pour le vendeur et l’acheteur. Il faudra être au top le jour J pour espérer obtenir un prix.
Lire aussi -> Remettre l’élevage au cœur de la PAC 2027 | Agriculture Massif central | PAMAC