Aller au contenu principal

Comptage des mouflons autour de Sainte-Énimie

Samedi 15 mars, une matinée de comptage des mouflons, organisée comme chaque année par la fédération des chasseurs de la Lozère a eu lieu autour de Sainte-Énimie. Ce samedi 22 mars, un deuxième comptage est prévu, afin de déterminer l'évolution des populations de ces ovins sauvages sur les deux rives du Tarn.

Ils étaient une cinquantaine de passionnés de nature, de chasseurs du canton, ainsi que des responsables du parc national des Cévennes, de l'office national de la chasse, de l'ONF et de la faune sauvage et de la fédération départementale des chasseurs à se réunir à sept heures samedi 15 mars, en face de la mairie de Sainte-Énimie. 22 postes d'observations étaient déterminés afin de compter les mouflons sur la totalité du territoire, mais aussi de déterminer le nombre de mâles, de femelles, d'agneaux. Ouverts aux observateurs expérimentés comme aux autres, l'opération permet de couvrir le territoire et de comprendre les évolutions de la population de ces ovins sauvages. En effet, si les mouflons, très territoriaux, ne quittent pas facilement leur zone - traverser une rivière ou même une route peut leur prendre une dizaine d'années - un éclatement de la population de ces ruminants a pu être constaté depuis deux ans. Le loup y est surement pour quelque chose : entre février 2012 et avril 2013, une trentaine de carcasses ont été retrouvées et identifiées comme ayant été tuées par des loups. Il est difficile de connaitre le nombre exact de mouflons victimes du loup, le temps de résidence des cadavres étant très court, en raison des vautours. On déplore également quelques cas de braconnages. L'un de ces cas doit être jugé courant mars.

« Lorsque nous avons réalisé que la population de la rive droite du Tarn avait diminué, nous avons pris 'le mouflon par les cornes' et instauré un plan de chasse zéro sur la rive droite pour l'année 2013 » explique Christophe Rieutort, technicien à la fédération départementale des chasseurs de la Lozère. « Je souhaite surtout voir si les naissances ont été affectées par les attaques. S'il y a suffisamment d'agneaux, tout va bien. S'il y en a moins que l'année dernière, on maintiendra le plan de chasse zéro. » Cependant, il précise aussi qu'il faudra attendre quatre ou cinq ans pour savoir si la population a changée durablement.

À lire dans le Réveil Lozère n° 1251 du 20 mars 2014, en page 5.

Les plus lus

taillage de haie à l'épareuse
Taille des haies : dérogation possible jusqu'au 31 mars

Mise à jour 17/03/2025 : Une dérogation départementale a été accordée par la Préfète. Aucune démarche n'est nécessaire jusqu'…

Christine Valentin, présidente de la chambre d'agriculture
Lettre ouverte de Christine Valentin

La Canourgue, le dimanche 9 mars 2025.

Mesdames, Messieurs,
Dans un contexte inédit, c’est avec beaucoup de…

Des messieurs qui tiennent une affiche
Lafeuillade-en-Vézie : la fête du bœuf de Pâques s’enrichit du jeu du “juste poids”

Il y aura du nouveau pour cette 14e édition de la fête du bœuf de Pâques dimanche 30 mars à Lafeuillade-en-Vézie : les…

nombreuses personnes autour d'un robot de traite.
Robot et pâturage : mission possible !

Le robot de traite ne rime pas forcément avec stabulation intégrale. À Vic-sur-Cère, éleveurs et techniciens ont partagé…

« Nous réclamons une injection unique pour protéger nos cheptels contre toutes les maladies vectorielles »

Alors que le risque sanitaire demeure élevé, Patrick Bénézit, président de la Fédération nationale bovine fait le point sur la…

panneau photovoltaïque hangar exploitation
Le photovoltaïque agricole est-il toujours un bon investissement pour une exploitation ?

Vous avez un projet de photovoltaïque agricole en cours ? Les règles du jeu risquent de changer prochainement à cause d'une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière