Commission de mise en marché : tout le monde s’y retrouve
Mise en place en 2004, la commission de mise en marché de l’Adeca tient ses promesses. Les éleveurs disposent chaque semaine de précieuses orientations de prix.

Eleveurs et négociants se retrouvent une fois par trimestre dans le cadre de la commission de mise en marché de l’Adeca.
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L'Union du Cantal
Elle n’avait pas le choix : pour être agréée en tant qu’organisation de producteurs, l’Adeca devait s’impliquer dans l’organisation de la mise en marché de la production de ses adhérents, et créer pour cela une commission adhoc. Ce qu’elle a fait en 2004. Une obligation aujourd’hui perçue comme un atout : “Cette commission de mise en marché est devenue la clé de voûte du fonctionnement de notre association”, estime Denis Costerousse, président de l’Adeca. “Eleveurs et négociants ont bien compris l’intérêt de cette commission. Si bien que tous jouent le jeu, et qu’elle fonctionne plutôt mieux qu’ailleurs. L’Adeca est en outre devenue la seule association d’éleveurs qui propose à ses adhérents une prévision de cours à la semaine”, remarque-t-il.
Observer les marchés pour adapter l’offre à la demande
Cette commission de mise en marché réunit une fois par trimes-tre des représentants des éleveurs et des négociants en bestiaux. Son rôle est, d’après la réglementation, “d’analyser les prévisions de vente et d’achat et de proposer les modalités d’adaptation de l’offre à la demande”. Elle analyse d’abord les évolutions de prix par catégorie à partir d’une synthèse des déclarations de vente que les éleveurs doivent retourner à l’Adeca tous les trimestres : “55 % de nos 1 150 adhérents le font, ce qui est largement au dessus de la moyenne nationale”, constate Denis Costerousse. En retour, les éleveurs reçoivent ces analyses. Mais, surtout, la commission permet de suivre l’évolution du marché et d’ajuster l’offre à la demande. “Les négociants nous disent quel type de produit il faut sortir et à quel moment pour coller à la demande du marché ou des filières”, explique le président de l’Adeca.
“Tout le monde y gagne”
“C’est ainsi qu’on a pu demander à certains moments un étalement des vêlages. Ou bien pu lancer la filière Castelviandes”, souligne Pierre Sabut, président du syndicat départemental des négociants en bestiaux. “Tout le monde y gagne : les éleveurs parce qu’ils savent que leur produit correspondra à une demande ; les négociants puisqu’ils sont sûrs de pouvoir fournir à leurs clients la marchandise demandée”, insiste Denis Costerousse. Parallèlement, l’association a mis en place un système qui lui permet de donner à ses adhérents des prévisions de prix d’une semaine sur l’autre. Elle s’appuie pour cela sur les orientations de prix fournies toutes les semaines par les principales entreprises de négoce du département, tant sur le maigre que sur les animaux de boucherie. Tous les vendredis, les éleveurs trouvent sur un répondeur téléphonique des informations mises à jour par catégorie d’animaux ; les adhérents qui sont équipés en informatique peuvent même les recevoir par messagerie.
Observer les marchés pour adapter l’offre à la demande
Cette commission de mise en marché réunit une fois par trimes-tre des représentants des éleveurs et des négociants en bestiaux. Son rôle est, d’après la réglementation, “d’analyser les prévisions de vente et d’achat et de proposer les modalités d’adaptation de l’offre à la demande”. Elle analyse d’abord les évolutions de prix par catégorie à partir d’une synthèse des déclarations de vente que les éleveurs doivent retourner à l’Adeca tous les trimestres : “55 % de nos 1 150 adhérents le font, ce qui est largement au dessus de la moyenne nationale”, constate Denis Costerousse. En retour, les éleveurs reçoivent ces analyses. Mais, surtout, la commission permet de suivre l’évolution du marché et d’ajuster l’offre à la demande. “Les négociants nous disent quel type de produit il faut sortir et à quel moment pour coller à la demande du marché ou des filières”, explique le président de l’Adeca.
“Tout le monde y gagne”
“C’est ainsi qu’on a pu demander à certains moments un étalement des vêlages. Ou bien pu lancer la filière Castelviandes”, souligne Pierre Sabut, président du syndicat départemental des négociants en bestiaux. “Tout le monde y gagne : les éleveurs parce qu’ils savent que leur produit correspondra à une demande ; les négociants puisqu’ils sont sûrs de pouvoir fournir à leurs clients la marchandise demandée”, insiste Denis Costerousse. Parallèlement, l’association a mis en place un système qui lui permet de donner à ses adhérents des prévisions de prix d’une semaine sur l’autre. Elle s’appuie pour cela sur les orientations de prix fournies toutes les semaines par les principales entreprises de négoce du département, tant sur le maigre que sur les animaux de boucherie. Tous les vendredis, les éleveurs trouvent sur un répondeur téléphonique des informations mises à jour par catégorie d’animaux ; les adhérents qui sont équipés en informatique peuvent même les recevoir par messagerie.