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Spécial Concours Aubrac
Chez Valérie Velay, le Charolais en héritage

À Vareilles, petit hameau de la commune de Fau-de-Peyre, l’élevage du Charolais est une passion familiale.

Valérie Velay et son cheptel
Valérie Velay et son cheptel
© Jacques Cuzin

C’est depuis 1957 que les parents de Patrick Velay ont créé leur exploitation d’élevage dans le petit hameau de Vareilles, sur le territoire de la commune de Fau-de-Peyre entre Margeride et Aubrac. Quand son père a décidé de passer la main, Patrick, qui travaillait à l’extérieur, n’a pas pu reprendre la ferme. C’est donc Valérie, sa femme, qui après un stage 6 mois à l’Amalfa et un BPA, a décidé de s’installer comme chef d’exploitation en 1992. La propriété possède 20 hectares en propre et loue les 60 hectares qui complètent l’entreprise. Sur ces 80 hectares, 10 sont des prairies, 15 des prés et 3 sont affectés à la production de céréales (Tritical et seigle). Les 52 hectares restant sont du parcours. Sans faire d’ensilage, en ne donnant aux bêtes que quelques compléments en farine et aliment pour leur donner une conformation un peu plus large, l’exploitation est en auto-suffisance. Le Charolais est la race choisie depuis le début de l’exploitation et la production est essentiellement orientée vers la vente de broutards, de veaux, de reproducteurs et de femelles. Le cheptel de Valérie Velay se compose de 45 vaches à vêler, deux taureaux, cinq vaches de 30 mois pour le renouvellement, cinq jeunes de 18 mois et sept femelles de l’année. Le troupeau est régulièrement suivi pour un contrôle de ses performances et notamment par des pesées régulières dès la naissance avec une recherche du vêlage facile et un suivi régulier du grossissement. Toutes les vaches de réforme sont vendues et vont se finir ailleurs.

A lire dans le numéro spécial "Concours départemental Aubrac" 2013.

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