Cédric Villani explore les conditions d’émergence d’une « agriculture augmentée »
Dans son rapport pour une stratégie sur l’intelligence artificielle, le mathématicien et député de l’Essonne évalue les développements possibles de ces technologies dans le domaine agricole. Il encourage notamment le développement d’une plus grande standardisation des données tout en élargissant les capacités numériques des agriculteurs.
Présenté le 29 mars dernier, le rapport du mathématicien et député LREM Cédric Villani visant à « donner un sens à l’intelligence artificielle » (IA) s’intéresse aux implications possibles de cette technologie dans le domaine agricole. Si l’agriculture ne fait pas nominativement partie « des quatre secteurs prioritaires » identifiés par le rapport (santé, environnement, transports-mobilités, défense-sécurité), un focus sectoriel y est consacré. Que ce soit à travers l’amélioration des bilans énergétiques des exploitations, la diminution des intrants chimiques, un meilleur suivi des troupeaux ou une amélioration de l’épidémiosurveillance, l’IA représente une « ressource précieuse » pour l’agriculteur et « peut permettre des innovations sur l’ensemble de la chaîne de valeur » agricole et agroalimentaire, constate-t-il.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1455, du 12 avril 2018, en page 8.