Caméras dans les abattoirs : l'Assemblée nationale vote leur introduction dès 2018
Les députés ont voté en première lecture l’adoption de la vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs à partir du 1er janvier 2018. Cette proposition de loi, validée à titre expérimentale, cible une meilleure transparence et un contrôle renforcé au sein des 960 établissements de découpe répartis sur le territoire national. D’après le texte, les caméras seront disposées dans les zones où les animaux sont manipulés, à savoir les « lieux d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage et de mise à mort ». Les images ne seront visionnées que par les services vétérinaires et les responsables de la protection animale. « Nous ne sommes pas opposés à la vidéosurveillance sur le principe, mais elle pose certains problèmes juridiques, de droit à l’image pour les salariés filmés et de droit d’accès aux vidéos », argumente Dominique Langlois, président d’Interbev.