Boogie-Woogie : Les 9, 10 et 11 août, un festival à La Roquebrou qui fait danser le monde entier
Le festival de Boogie-woogie de La Roquebrou, par son ampleur, est unique au monde. Les amateurs ne s’y trompent pas et parcourent des milliers de kilomètres pour swinguer ici.
“Wonderfull”
“Il suffit pour s’en persuader de relever les immatriculations sur les parkings les soirs de gala”, sourit Bernard Momaur. Les bénévoles l’ont fait lors de précédentes édition et ont recensé des Hollandais, des Anglais, des Italiens, des Suisses, des Allemands et des Autrichiens, en plus de 45 départements français français ! Le secret des organisateurs, c’est d’avoir réussi à proposer tous les soirs du festival, quatre heures de spectacle à un prix très raisonnable : 28 euros. La promotion entre Internet, le bouche à oreille et la complicité des programmateurs de radios spécialisées (y compris aux US), font le reste. Et cette année encore - les 9, 10 et 11 août - le public ne devrait pas être déçu par cette 14e édition, concoctée par le directeur artistique, Jean-Paul Amouroux. Des artistes “hors du commun” sont promis ; des “pianistes avec un toucher diabolique” ; des “musiciens dotés d’une grande sensibilité”, capables de jouer des notes arrondies, pas martelées... Et tout cela décliné sous plusieurs formes : piano boogie solo, avec ou sans vocal, des petites formations ou carrément des orchestres complets d’une quinzaine de musiciens. Tandis que le “non-stop musical”, promis à La Roquebrou, fait le charme de ce festival pas comme les autres.
Jusqu’à 66 musiciens sur un plateau
“On débute dès 10 heures en terrasse pour toute la journée, on se rue au concert du gymnase à 21 heures et des bœufs improvisés conduisent jusqu’à 6 heures du matin... Et ce, pendant trois jours et trois nuits”, résume l’organisateur, fier de pouvoir apporter jusqu’à 66 musiciens parmi les meilleurs au monde sur un plateau. Piano, percussions, cuivres, mais aussi danses durant trois jours de folie où la petite cité aux confins du Cantal et de la Corrèze se métamorphose et se plonge dans une ambiance particulière, entretenue par des ateliers et des boutiques spécialement montées pour l’occasion. Les organisateurs sont à pied d’œuvre et très demandés ces jours-ci. Le téléphone portable de Bernard Momaur sonne... sur un air de Boogie.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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Au programme
Comme chaque festival, il y a le “In” et le “Off” : les artistes programmés et ceux qui s’invitent. Pas moins de 66 musiciens, issus de diverses formations, figurent au programme officiel 2012. Les soirs à 21 heures.
Jeudi 9 août à 21 heures, sont attendus sur la grande scène : Janie-Noële Héliès (piano boogie), Chase Garrett (piano boogie), James Goodwin (piano blues), Chris Conz (piano boogie), la formation Toot vapeur de Christian Vaudecrane et du boogie-woogie à deux pianos avec Axel Zwingenberger et Jan Preston ou encore Stéphane Trick et Jean-Paul Amouroux.
Vendredi 10 août, même heure même endroit, joueront Jan Preston (piano boogie), Three for Swing en petite formation avec notamment Nat King Cole, le Boogie big Band de Jean-Paul Amouroux en grande formation et toujours pour conclure trois formations de Boogie-woogie à deux pianos (Suisse/États unis, France/Australie et Angleterre/États unis).
Samedi 11 août, toujours sur la grande scène à 21 heures, se produiront : Stéphane Trick (piano stride et boogie), Jo Bohnsack (piano boogie et vocal), Allan Tat (piano boogie et gospel), puis le blues de l’Olivier Franc quintet, du Boogie à deux et trois pianos (États unis/France, France/Suisse, États unis/Allemagne/Angleterre).
Danses et rythmes tous les soirs, The Crayers, champions du monde de danse boogie montreront le talents, avec William et Maéva et Nicolas et Mélanie. La section rythmique du festival est également bien présente, à travers la batterie de Gérard Marmet et les contrebasses slap d’Enzo Mucci et de Gilles Chevaucherie.