Bâtiments et santé des agneaux : des points de vigilance en bergeries
Les problèmes sanitaires chez les agneaux ont une incidence économique. Des marges de progrès existent, notamment par la mise en place de moyens préventifs sur le logement
Plus de 50 % de la mortalité intervient dans les 48 premières heures de vie de l’agneau. La diminution du taux de mortalité passe par une réduction de la mortalité précoce. Les causes de mortalité et de morbidité sont multifactorielles. Leur expression ou leur maîtrise est fonction d’un triptyque éleveur, animal et environnement. À ce titre, le bâtiment d’élevage, tant dans sa conception que dans sa gestion, joue un rôle essentiel dans la maîtrise de la santé des agneaux et agnelles de renouvellement », explique Jean-Yves Blanchin du service environnement et bâtiments de l’Institut de l’élevage. Pour chaque stade de vie d’un agneau, il est nécessaire de connaître les points de vigilance concernant les principaux risques sanitaires, les actions à mettre en place pour prévenir les maladies, les aménagements à prévoir dans le bâtiment.
Au stade pré-naissance : facilitez l’agnelage. Les risques sanitaires concernent principalement la sur-densité en bergerie et la non séparation des animaux contagieux. « Aussi, pour se prémunir des maladies, une attention particulière doit être portée sur l’organisation de la bergerie en fin de gestation et sur la préparation du futur agnelage. L’idéal est de disposer d’un espace équipé (point d’eau, plan de travail, pharmacie…), d’une zone de quarantaine en dehors de la bergerie d’agnelage et d’une infirmerie. »
La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 24 décembre 2015, numéro 1339.