Bovins
Assemblée générale de l’OS race Aubrac à Nasbinals
L’évolution de la station et la diversification de l’offre de taureaux à l’ordre du jour à l’assemblée générale de l’Unité pour la promotion, la sélection et la diffusion de la race bovine d’Aubrac (Upra Aubrac.)
C’est à la maison Richard, en présence de du conseiller général Vincent Alazard et d’André Valadier représentant l’association d’émergence du PNR et l’AOC Laguiole que s’est tenue l’assemblée générale de l’Upra Aubrac. De nombreux éleveurs venus du berceau de la race (Aveyron, Cantal, Lozère) ont participé aux travaux et Henri Peyrac, qui présidait la séance, a confirmé que la race Aubrac se porte bien malgré un contexte économique difficile. À l’examen des comptes, on a pu constater que l’association était revenue à l’équilibre, même si ce n’était pas une garantie pour l’avenir, car il faut gérer une diminution régulière des subventions, d’environ 10 chaque année et que l’on n’a aucun moyen d’agir sur les charges fixes. Les comptes financiers font apparaître un excédent de 6 878,42 € pour un montant total de recettes de 493 134,98 €. Ce qui inquiète le trésorier, c’est la situation de la dette qui se rapproche, en montant, des capitaux propres. Une satisfaction, tout de même, la fin des échéances d’emprunt de la station qui va libérer des sommes importantes (32 000 €) qui vont permettre d’entreprendre des travaux indispensables d’entretien et d’amélioration des installations, avec l’aménagement d’une salle de réunion, d’un ring, de locaux de rangements et une ouverture plus large aux professionnels. Après l’adoption du compte financier, le président évoque une information qui a fait longtemps débat parmi les éleveurs : la production d’Aubrac sans cornes, rappelant que celles-ci sont partie intégrante de la beauté et de l’aspect morphologique de l’animal. Comme il le précise : « Une vache sans cornes était inconcevable pour beaucoup d’entre vous, mais nous avons compris tout l’intérêt de disposer d’un tel bétail et nous avons fait évoluer les certifications raciales afin de préserver les uns d’infusion de sang, qu’ils considèrent indésirables et de permettre aux autres, ainsi qu’au marché de semence international, de pouvoir disposer d’animaux sans cornes. C’est d’ailleurs suite à ces nouvelles mesures que nous avons pu construire des partenariats pour gérer l’avancée et le suivi d’animaux génétiquement sans cornes ». En 2013 et en 2014, ce sont neuf nouveaux taureaux dont la semence sera mise sur le marché, qui permettront un développement vers l’étranger.
À lire dans le Réveil Lozère n°1257 du 1er mai 2014, en page 8.