Anticipation et accompagnement pour une transmission réussie
D’ici huit à dix ans, 988 agriculteurs lozériens seront en âge de partir à la retraite. Pour répondre à cette problématique, la chambre d’agriculture de la Lozère organisait, mardi 28 novembre, un colloque de réflexion sur la transmission.
À l’heure où 33 % des chefs d’exploitations ont plus de 55 ans, 89 900 ha vont être transmis en Lozère d’ici sept à dix ans. L’enjeu est donc de taille. Pour connaître les éléments clefs de la transmission, un colloque était organisé mardi 28 novembre dans le cadre de la quinzaine de la transmission. Jacques Abadie, maître de conférences en sociologie est intervenu. « Durant ces dernières années, le renouvellement des générations a subi de profonds changements. L’arrivée de la femme dans le métier est un », explique le sociologue. En 1970, seulement 8 % des chefs d’exploitation sont des femmes a contrario en 2010, ces dernières sont 27 %. « On observe de la part des femmes une tendance à se “surdiplômer”afin de s’insérer dans ce milieu très masculin », continue Jacques Abadie. De plus, 30 % des installations aujourd’hui sont des hors-cadre familiaux. « En moyenne, ces candidats s’installent sur des surfaces plus restreintes et à un âge plus tardif que les enfants d’agriculteur, conclut le maître de conférences. Le projet d’installation est porté par une vision plus innovante. La transformation sociale du milieu agricole est nécessaire pour assurer le renouvellement des exploitations rurales. »
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1437, du 7 décembre 2017, en page 3.