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Altitude conforte son pôle Bio

Le groupe Altitude affiche sa volonté de monter en productions sous signes officiels de qualité. La reprise de Biovie Auvergne dans son giron fait accélérer celui du label bio pour les produits carnés. 

Le Gaec Monteil fait confiance depuis toujours à Biovie pour livrer ses veaux bio et peut compter désormais sur l’appui technique d’EPV. 
Le Gaec Monteil fait confiance depuis toujours à Biovie pour livrer ses veaux bio et peut compter désormais sur l’appui technique d’EPV. 
© RSA

Entre Ydes et Trizac, la commune du Monteil dispose de plateaux d’altitude d’où on domine Mauriac, d’où on aperçoit Millevaches. C’est là qu’est installé le Gaec Monteil, spécialisé en veaux de lait. Aux côtés de Louis Mosser et du jeune Quentin Robert(1), Denis Monteil est le plus ancien associé. Dès 1999, il affirme sa conviction de faire des produits différenciés et, soucieux de son environnement, opte  pour l’élevage bio et des animaux finis. 
Aujourd’hui, le Gaec - 215 ha pour 130 mères limousines - est une référence en production de veaux de lait issus de l’agriculture biologique, essentiellement des mâles. Il en livre en moyenne 75 par an à Biovie Auvergne, dont il est l’un des apporteurs de la première heure et dont il assure, à lui seul, 12 à 13 % de l’approvisionnement total de la filière veaux bio. La principale difficulté réside à satisfaire la demande d’animaux de qualité au bon moment, car la production est plus saisonnière qu’en conventionnel. Tout réside sur la confiance :  c’est une planification régulière auprès des coopérateurs qui guidera la logique d’objectif, explique Benoît Pers, responsable des Éleveurs du Pays vert.   

Pas de veaux de lait... sans lait
Le Gaec Monteil livre exactement ce qui est attendu. Des animaux de 5 à 6 mois, conformés (issus de taureaux de station sélectionnés sur l’apport de lait et la couleur de la chair), avec un état d’engraissement et une qualité bouchère irréprochable, offrant autour de 160 kg carcasse. Les veaux de lait sont complémentés... au lait : d’abord, en faisant que la mère conserve longtemps son potentiel laitier et, lorsque ça ne suffit plus, en les confiant à des vaches laitières. “Produire bio n’est pas forcément plus compliqué, la technique et le savoir-faire viennent en pratiquant”, confirment les associés du Gaec qui se félicitent de “prix linéaires qui ne fluctuent pas comme en conventionnel, où les filières sont moins structurées” et d’une plus-value générée de l’ordre de + 20 %. “Limousin et aubrac ont le vent en poupe et le croisé salers x charolais commence à se développer”, tient à préciser Fabien Morand, le directeur de Biovie Auvergne. Ce qui a changé depuis l’intégration dans le giron d’Altitude ? Les approvisionnements directs sont naturellement conservés - comme c’était déjà le cas au Gaec Monteil - mais le groupement met, en plus, ses propres moyens à
disposition de la filière bio : en amont, via la structuration technique et
opérationnelle qu’assurent les Éleveurs du pays vert ; en aval, par la mise à
disposition de l’outil “Pôle viande” (voir ci-dessous) qui profite désormais de l’agrément bio. Cette démarche vient s’ajouter aux engagements déjà pris dans les filières lait et porcs et s’inscrit dans la recherche constante de valorisation des productions, à travers des filières de qualité.

(1) D’abord apprenti, il est associé depuis un an, ce qui permet au Gaec le développement d’un atelier porcin bio en cours de construction.

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