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« Aller au-devant des consommateurs doit faire partie de notre métier »

Interview de Bruno Dufayet, président de la FNB.

© Sophie Chatenet

En réaction aux vidéos d’associations anti-viande, qui se multiplient dans les médias, les citoyens se posent de plus en plus de questions vis-à-vis de l’élevage et de la légitimité de la consommation de viande. Pour leur répondre, Bruno Dufayet, président de la fédération nationale bovine (FNB), témoigne sur la nécessité pour les éleveurs de communiquer davantage sur les pratiques et sur les évolutions importantes qui ont eu lieu dans le métier.

Que pensez-vous des réactions des consommateurs qui considèrent que l’élevage français est trop intensif et peu respectueux du bien-être animal ?
Ces réactions montrent qu’il y a une vraie déconnexion entre ce que l’on fait dans nos fermes et ce que perçoit le consommateur. Plusieurs sujets remontent, avec énormément de questions sur la quantité de viande, la nécessité de manger moins et de manger mieux. Nous, la filière française, nous rentrons dans ce schéma, mais à condition qu’on définisse le « mieux ». Car les consommateurs décrivent souvent un modèle d’élevage à deux vitesses, ce qui existe, mais à l’échelle de la planète et non pas à l’échelle de la France où l’élevage de bovins viande, c’est 60 hectares, 55 vaches, avec toujours ce rapport entre la taille du troupeau, l’espace disponible pour le troupeau, et l’humain qui suit le troupeau. Ces proportions garantissent un système de production à la fois vertueux, qui maintient le lien au sol mais favorise aussi le bien-être des animaux comme des éleveurs.

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1443, du 18 janvier 2018, en page 2.

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