Alimentation : « Une analyse précise et une solution adaptée à nos moyens de production »
Le Gaec de l’Harmonie élève des bovins de race limousine. Il a fait appel à la Chambre d’agriculture de l’Allier en vue d’adapter les rations délivrées à ses animaux pour limiter le nombre de vaches vides.
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Fabienne et Christophe Marcilhac sont installés sur la commune de Couzon et associés ensemble au sein du Gaec de l’Harmonie. Ensemble, ils élèvent 160 bovins de race limousine sur une SAU de 213 hectares. Une exploitation en grande majorité en herbe disposant d’une dizaine d’hectares de céréales en triticale et blé ainsi que, depuis cette année, un essai de méteil grains composé de triticale, pois et vesces. Une surface cultivée uniquement pour les besoins de l’exploitation. Le couple produit des broutards légers qu’il commercialise via les marchands privés et parfois par les coopératives. Fabienne et Christophe ont également développé la vente directe de caissettes de viandes d’un poids d’environ 10kg chacune composée de viande de vache ou de veau limousin.
Pourquoi avez-vous fait appel à la Chambre d’agriculture de l’Allier ?
Fabienne Marcilhac : Nous avions énormément de vaches vides, environ 25 bêtes. Une perte importante à laquelle il fallait palier. Il y a environ cinq ans, nous nous sommes rapprochés de la Chambre d’agriculture de l’Allier pour trouver une solution à cette situation dont l’origine devait très probablement venir de l’alimentation. De plus, nous souhaitions qu’un technicien intervienne libre de tout intérêt commercial, en toute objectivité.
Comment cela s’est-il déroulé ?
Christophe Marcilhac : Nous avons eu un premier rendez-vous avec un technicien de la Chambre d’agriculture de l’Allier. Il a alors tenté de comprendre d’où venait le problème en prenant en compte tous les paramètres de notre exploitation.
Quels enseignements en avez-vous tirés et quelles améliorations avez-vous pu mettre en place ?
F. M : À partir de là, il nous a proposé de mettre en place un protocole alimentaire en l’adaptant à nos méthodes de travail et en fonction de nos moyens de productions et de récoltes. Ainsi, nous avons modifié nos rations, plus adaptées aux besoins de nos vaches. Le travail en commun effectué aux côtés des techniciens de la Chambre d’agriculture de l’Allier nous a permis d’identifier la source du problème et, désormais, nous ne comptons plus que trois vaches qui ne remplissent pas mais pour des causes différentes de celle de l’alimentation. Une situation également favorable aux bêtes de renouvellement. Nous ne pouvons qu’être satisfaits de ces échanges dont découlent ces évolutions au niveau de l’alimentation de notre cheptel.