Alain Marleix prononce dans le Cantal un discours de portée nationale
Le nouveau secrétaire d’Etat a fait une première apparition publique, en se rendant à Riom-ès-Montagnes pour inaugurer la nouvelle place du monument aux morts.
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense débute ses visites par un hommage rendu aux soldats morts pour la France (ici à Riom).
©
R. S.-A.
D éputé du Cantal depuis 1993 et toujours en poste jusqu’à sa récente nomination au gouvernement, Alain Marleix a choisi le département pour effectuer une de ses premières visites officielles en qualité de secrétaire d’État à la Défense, chargé des anciens combattants. Un périple dans ce qui fut sa circonscription l’a notamment conduit à Riom-ès-Montagnes, où une visite au monument aux morts s’imposait. Il trône en effet au cœur d’une place qui vient d’être entièrement remodelée et que M. Marleix a inaugurée. C’est donc là que le ministre a prononcé un de ses premiers discours publics, en présence des représentants du préfet, des chefs de services départementaux, des élus locaux, des représentants d’associations d’anciens combattants et de la population locale dont les enfants des écoles.Un moment solennel
Après un dépôt de gerbe et une minute de silence, Alain Marleix a souligné l’importance du devoir de mémoire. “Une mémoire qui nous rassemble pour nous souvenir de la souffrance des femmes et des hommes qui ont lutté pour la France, jusqu’au delà de ses frontières”. Et de rappeler le triste bilan des guerres de 14-18, de 39-45, d’Indochine, et bien sûr, d’Algérie. Comme l’a souligné un peu plus tard le maire de Riom, Guy Delteil, le monument a vu ses différentes faces se garnir progressivement de nouvelles plaques et afficher le nom de 137 Riomois qui ont donné leur vie. “Des noms qui témoignent des plaies qui hantent la mémoire collective de nos petits villages, comme dans les grandes villes”, poursuivait le secrétaire d’État. “S’imposent à nous le silence du recueillement et le devoir du souvenir. Se rappeler, c’est exprimer notre reconnaissance, notre respect, notre admiration à celles et ceux qui ont combattu pour la France, nous léguant des valeurs inestimables d’engagement, de courage et de solidarité”, concluait-il en espérant une “politique de transmission de la mémoire”.
Revaloriser les pensions
A l’issue de cette cérémonie, Alain Marleix confiait à la presse que sa volonté au gouvernement est précisément de recueillir cette mémoire, de veiller sur elle, de l’entretenir”. Il a précisé vouloir en outre augmenter la pension de reversion des veuves et ré-évaluer les indices de retraite des combattants. En outre, sa qualité de secrétaire d’Etat à la Défense lui fait prendre une part active dans l’idée de constituer une réserve militaire d’au moins 100 000 hommes.
Après un dépôt de gerbe et une minute de silence, Alain Marleix a souligné l’importance du devoir de mémoire. “Une mémoire qui nous rassemble pour nous souvenir de la souffrance des femmes et des hommes qui ont lutté pour la France, jusqu’au delà de ses frontières”. Et de rappeler le triste bilan des guerres de 14-18, de 39-45, d’Indochine, et bien sûr, d’Algérie. Comme l’a souligné un peu plus tard le maire de Riom, Guy Delteil, le monument a vu ses différentes faces se garnir progressivement de nouvelles plaques et afficher le nom de 137 Riomois qui ont donné leur vie. “Des noms qui témoignent des plaies qui hantent la mémoire collective de nos petits villages, comme dans les grandes villes”, poursuivait le secrétaire d’État. “S’imposent à nous le silence du recueillement et le devoir du souvenir. Se rappeler, c’est exprimer notre reconnaissance, notre respect, notre admiration à celles et ceux qui ont combattu pour la France, nous léguant des valeurs inestimables d’engagement, de courage et de solidarité”, concluait-il en espérant une “politique de transmission de la mémoire”.
Revaloriser les pensions
A l’issue de cette cérémonie, Alain Marleix confiait à la presse que sa volonté au gouvernement est précisément de recueillir cette mémoire, de veiller sur elle, de l’entretenir”. Il a précisé vouloir en outre augmenter la pension de reversion des veuves et ré-évaluer les indices de retraite des combattants. En outre, sa qualité de secrétaire d’Etat à la Défense lui fait prendre une part active dans l’idée de constituer une réserve militaire d’au moins 100 000 hommes.