Bio
Agriculture biologique, un mode de production qui maintient le cap
La Haute-Loire se place au premier rang des départements auvergnats avec 302 exploitations en agriculture biologique.
Avec un nombre d’hectares qui a dépassé le million en 2013 en France, l’agriculture biologique affiche une progression régulière de 5% par an.
La surface cultivée en bio dans l’Union Européenne a dépassé les 9,7 millions d’hectares en 2012. En 11 ans, la situation a évolué plus ou moins vite et plus ou moins régulièrement selon les pays. Les plus fortes progressions ont été enregistrées dans les Pays d’Europe Centrale et Orientale (PECO) et les Pays Baltes avec cependant des spécificités régionales marquées.
25 000 producteurs bio en France
En 2013 la barre des 25 000 producteurs a été dépassée et plus de 60 000 UTA (Unité de Travail Annuel) travaillent dans les exploitations bio. Une ferme bio française c’est une exploitation diversifiée avec 42 ha de surface agricole en moyenne en 2012. Un exploitant sur quatre déclare transformer tout ou partie de sa production à la ferme. Quant à l’élevage il est bien représenté puisque 1 exploitant sur 3 conduit son cheptel en bio.
L’Auvergne c’est 927 exploitations AB ce qui place notre région au 8ème rang français. Elle totalise 47 600 hectares en bio et en conversion soit 3.3 % de la SAU. On compte par ailleurs 202 entreprises de transformation et 63 distributeurs.
Haute-Loire, 1er département auvergnat
Début 2014, ce sont 302 exploitations qui sont déclarées en agriculture biologique sur le département ce qui place la Haute-Loire au premier rang des départements auvergnats.
Ce sont principalement des exploitations d’élevage : bovins lait et viande, ovins et caprins. On note par ailleurs 25 maraîchers, 19 producteurs de plantes médicinales et 10 apiculteurs.
Au niveau des productions végétales, les hectares en bio sont en majorité des hectares de surface fourragère à l’image du reste du département. Les exploitations engagées en agriculture biologique sont réparties sur tout le département comme le montre la carte ci-dessous.
Avec une consommation de produits biologiques toujours à la hausse malgré le contexte économique, l’agriculture biologique a semble-t-il encore de beaux jours devant elle.
Dominique Deltroy – Chambre d’agriculture Haute-Loire
À noter : L’ensemble des données publiées ici sont issues des derniers chiffres clé de l’Agence Bio