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61ème congrès de la FDSEA
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Fort de son succès aux dernières élections à la Chambre d'Agriculture, la FDSEA de la Creuse a tenu le 19 avril dernier à Guéret son 61ème congrès départemental avec la participation du vice président de la FNSEA, Claude Cochonneau.
De gauche à droite, MM. Claude Cochonneau, Vice Président de la FNSEA, Jean-Philippe Viollet, Président de la FDSEA et de la Chambre d’Agriculture, Philippe Monteil, Vice Président de la FDSEA et Olivier Tourand, Président des JA.
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Jean-Philippe Viollet
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Claude Cochonneau
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Rester forts et unis
C'est devant plus d'une centaine de militants que le président
Jean-Philippe Viollet a présidé son dernier congrès à la tête de la
FDSEA, avant de se consacrer pleinement à ses nouvelles fonctions à la
présidence de la Chambre d'Agriculture, mais également au bureau de
l'APCA. Un congrès qui marque, ainsi, une page de l'histoire de la
FDSEA durant lequel de nombreux intervenants, et notamment le
secrétaire général, Thierry Jamot, lui ont témoigné toute leur
gratitude et « la reconnaissance d'un homme qui s'est totalement
investi dans ses missions syndicales et même bien au-delà ». Pour
Jean-Philippe Viollet, « je n'ai fait qu'accomplir ma mission de
syndicaliste avec de bons et de mauvais moments, mais quoi qu'il en
soit je resterai au service des agriculteurs et en particulier à la
FDSEA si vous le voulez bien… » a-t-il ajouté avant de préciser que le
prochain conseil d'administration électif de la FDSEA aura lieu le 10
mai prochain.
Période de réserve oblige, de nombreuses personnalités de l'Etat
avaient décliné l'invitation de la FDSEA sauf les parlementaires, M.
Auclair et M. Muguet représentant M. Vergnier qui profitaient de cette
tribune pour adresser quelques appels du pied aux congressistes à
quelques jours du 1er tour des élections présidentielles. Malgré cet
état de fait, cela n'a pas empêché les responsables de la FDSEA de
tenir leurs travaux. Après l'examen du rapport financier présenté par
le trésorier Marc Renaud, qui a laissé apparaître une situation saine,
le 1er vice président Philippe Monteil a pour sa part déroulé
l'activité syndicale de l'exercice 2006, en rappelant les moments forts
de la FDSEA.Des rencontres avec les pouvoirs publics ou les élus, en passant par de
nombreuses actions sur le terrain ou les négociations sur différents
dossiers, l'activité syndicale a été très intensive au cours de l'année
passée. Pour le secrétaire général Thierry Jamot qui présentait le
rapport d'orientation, l'accent fut mis dans un premier temps sur les
analyses du scrutin aux dernières élections à la Chambre d'Agriculture,
tout en soulignant « qu'avec 4 listes en concurrence, nous avons obtenu
70 % des suffrages, ce qui représente 19 sièges sur 21 dans le collège
des chefs d'exploitation… ce qui
laisse très loin derrière la FDSEA, les autres syndicats comme la
Confédération Paysanne, la Coordination Rurale ou encore le MODEF ».
Mais au-delà des scores, les grands chapitres délivrés par le
secrétaire général portaient essentiellement sur les enjeux de demain
pour la FDSEA. Tout en rappelant l'importance capitale que représente
le réseau local, la nécessité d'un maillage commercial reste
indispensable, autant pour assurer le lien entre la FDSEA et les
adhérents mais aussi pour permettre la circulation de l'information et
la remontée des problématiques locales.
Pour la FDSEA, ces élections à la Chambre d'Agriculture n'ont fait que
confirmer la confiance qu'ont apporté les agriculteurs à leur syndicat
en le plaçant parmi les organisations représentatives aptes à
développer un véritable projet professionnel et conduire une véritable
politique agricole départementale.Invité pour l'occasion le vice président de la FNSEA, Claude
Cochonneau, s'est félicité du score obtenu par la FDSEA de la Creuse. «
Avec 70 % des voix, vous êtes le 1er département de la France à avoir
eu ce résultat avec 4 listes en présence ». Balayant de nombreux sujets
d'activité, comme la réforme de la PAC, il a rappelé que « la FNSEA a
toujours défendue un modèle agricole ambitieux qui préserve une
agriculture viable, vivable et durable ». Mais pour ce faire, « nous
devons avoir une politique agricole forte et suffisamment prise en
considération par les candidats aux élections présidentielles ».
A l'heure où les frontières européennes s'élargissent « nous avons
besoin d'une Europe qui dispose d'un rôle majeur dans les négociations
à l'OMC et sur la scène internationale et non pas celle d'une Europe
qui impose des directives et des réglementations et qui doive nous dire
comment soigner nos animaux avec les nouvelles règles de la
conditionnalité ».
A l'issue des multiples interventions des délégués et avant de tirer sa
révérence devant ce 61ème congrès, le président Jean-Philippe Viollet a
tenu à souligner la place importante qu'occupe la FDSEA dans
l'échiquier départemental et régional et de son rôle à travers ses
missions syndicales, et pour qui, « aucune autre organisation agricole
ne peut se targuer comme la FDSEA d'avoir une famille aussi forte ».