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115 000 personnes aux Terres de Jim 2019

Trois jours de fête dédiée à l'agriculture et aux agriculteurs qui ont attiré 115 000 personnes, c'est le tour de force des organisateurs des Terres de Jim 2019 : les Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire.

Dimanche 8 septembre, le ministre de l'agriculture, Didier Guillaume, a fait le tour du site en compagnie 
des responsables professionnels et des élus du département.
Dimanche 8 septembre, le ministre de l'agriculture, Didier Guillaume, a fait le tour du site en compagnie
des responsables professionnels et des élus du département.
© HLP

L'évènement "Les Terres de Jim" restera gravé pendant longtemps dans les mémoires des altiligériens et des nombreux visiteurs venus de loin pour assister à cette grande fête de l'agriculture qui se déroulait du 6 au 8 septembre sur les communes de Bains-Séneujols en Haute-Loire.
Avec 115 000 visiteurs comptabilisés sur les 3 jours, c'est un formidable succès pour l'équipe des JA de Haute-Loire et son comité d'organisation de l'événement présidé par Laurine Rousset ; une équipe qui a pu compter sur un réseau de JA mobilisés, sur ses animatrices motivées et dévouées, de nombreux partenaires et exposants, sans oublier les centaines de bénévoles qui ont largement contribué à la réussite de cet événement.
Même la météo était avec Jim ce week-end-là, malgré la fraicheur ambiante de cette fin d'été.
Une programmation "XXL"
Aux Terres de Jim, pas le temps de s'ennuyer ! La programmation "XXL" concoctée par le comité d'organisation ne laissait aucun répit  aux visiteurs. Et, il y en avait pour tous les âges et pour tous les goûts : du labour et du matériel pour les férus de techniques agricoles, des animaux, des productions végétales, des produits agricoles de qualité très convoités,  et une foule d'animations pour satisfaire absolument tous les profils de visiteurs.
Durant trois jours, c'était la fête de l'agriculture. "Les Terres de Jim mettent en avant ce que l'agriculture fait de bien" dira le président des JA national Samuel Vandaele.
La rentrée syndicale
C'est aussi lors de cette plus grande fête agricole plein d'air d'Europe que les responsables professionnels font leur rentrée syndicale. La présence du ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, durant la journée du dimanche, a permis d'évoquer avec lui l'ensemble des problématiques qui touchent le monde agricole. Après la visite du site qui l'a conduit à échanger avec les acteurs de l'agriculture du département, qui n'ont pas hésité à l'interpeller sur différentes problématiques (voir ci-dessous), la parole a été donnée au président des JA National, Samuel Vandaele.
Sur la sécheresse et les épisodes climatiques dévastateurs de ces derniers mois, il a salué la consultation initiée par le ministre sur la gestion des risques : "Ce sujet doit être une vraie priorité française et européenne y compris budgétaire".
Autre préoccupation importante : les prédateurs tels que le loup et l'ours "que notre société a choisi, à mon sens de façon un peu masochiste, de faire des symboles de diversité"... Sur ce point le président des JA a confirmé son intention "de  continuer à réclamer, le droit de défendre nos troupeaux" et reste convaincu "que l'on ne résoudra rien tant que l'on cherchera à préserver et à développer des espèces prédatrices libres de se déplacer sur tout notre territoire".
Si le ministre de l'agriculture s'est dit "pour la biodiversité", il a ajouté que "entre l'éleveur et le prédateur, je choisirais toujours l'éleveur!". Il a également indiqué que le gouvernement travaillait pour que l'on puisse réguler la population de prédateurs.
Sur les accords du CETA et Mercosur et les volumes d'importation de produits que cela implique, Samuel Vandaele pointe du doigt les standards de production des produits importés et demande que l'on arrête de parler de contrôle sanitaire de ces produits selon lui impossible à assurer.
Le président des JA a rebondi sur l'actualité récente des zones non traitées à proximité des habitations  qui, sans sous-estimer la demande des citoyens, décrédibilise, selon lui, l'évaluation publique des risques phytosanitaires. Si certains proposent une zone de 150 m, selon le ministre, le gouvernement se range plutôt du côté de l'Anses qui propose 5 à 10 mètres.
Opposition entre ville et campagne
Lors de son intervention, le Ministre de l'Agriculture a pointé du doigt la forte opposition "entre ville et campagne et bobos et ruraux" qui s'exprime à l'heure actuelle dans notre pays.
Selon lui : "Ceux qui travaillent la terre, ne peuvent pas être ceux qui polluent la terre. Et mon rôle c'est de soutenir l'agriculture française, de la promouvoir et que nous obtenions cette réconciliation entre ruraux et urbains".
Le ministre optimiste
Didier Guillaume s'est montré optimiste sur l'avenir de l'agriculture. "A l'heure où l'agriculture se trouve autant stigmatisée, les jeunes s'installent encore dans cette profession. Et c'est ensemble que nous devons donner une vision d'avenir à ces jeunes ".
Sur le budget de la PAC, le ministre  demande à ce qu'il soit "sanctuarisé".
Quant aux EGA, qui n'ont pas encore donné satisfaction aux yeux de la profession agricole, le ministre s'est engagé à faire en sorte que la valeur soit mieux répartie au sein des filières pour que les agriculteurs gagnent mieux leur vie.
"Sans agriculteurs, il n'y aurait plus que des friches et nous mangerions l'agriculture que nous ne voulons pas" a-t-il ajouté pour clôturer son discours.

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