1 600 exploitations produisent plus de 417 millions de litres de lait en Hte-Loire
Avant la «journée laitière» du 23 novembre, faisons un point
sur cette production en Haute-Loire.
Une «journée laitière» est organisée par la FDSEA et les JA de Haute-Loire vendredi 23 novembre prochain. Au programme, un audit de la production laitière sur le département permettra de cibler les perspectives d'avenir qui s'offrent à cette filière. Puis, Benoît Rouyer, économiste au CNIEL apportera un éclairage sur les marchés internationaux.
Cette journée sera donc ouverte à tous les producteurs de lait qui souhaitent échanger autour de cette production et de son développement.
En préambule à cette journée, Patrice Mounier technicien spécialisé à la Chambre d'Agriculture nous a livré quelques chiffres issus d'une enquête réalisée début 2017 auprès de 1 482 producteurs laitiers (sur un total de 1 600 producteurs). Notons que ces chiffres datent de la dernière année avec des quotas ; «demain, il sera plus difficile de réaliser de telles enquêtes puisque les données ne seront plus centralisées. Seules les entreprises de collecte auront les données de leurs producteurs» explique Patrice Mounier.
La ferme laitière altiligérienne en 2017, c'est 1 600 exploitations dont la moitié adhère au Contrôle laitier, c'est une production totale de 417 033 115 litres de lait (dont 7 millions en vente directe), c'est une majorité (54%) d'exploitants individuels dont la moyenne d'âge est de 52 ans, le Gaec moyen compte 2,4 associés, ce sont des structures très disparates avec pour l'exploitation moyenne de Haute-Loire : 255 000 litres, 48 vaches, 80 ha et 5 300 l/VL (Individuel moyen : 150 000 l, 30 VL et 50 ha ; Gaec moyen : 400 000 l, 60 VL et 110 ha). Les Gaec représentent 1/3 des livreurs mais 2/3 de la collecte départementale. Les producteurs laitiers sont en majorité spécialisés ; seuls 23 % d'entre eux ont un atelier supplémentaire dont 15 % en allaitant. Et pour compléter la présentation, soulignons que depuis 2009 puis 2016 avec Sodiaal, et avec Biolait en 2016 aussi, le nombre de conversion en bio a fortement progressé ; il a été multiplié par 2 en 2 ans.
Et géographiquement, les élevages laitiers se situent essentiellement dans le nord-est du département, et sur le plateau volcanique, «le long des grands axes routiers RN88 et RN102, formant un Y» schématise Patrice Mounier (voir carte).
Ces éléments chiffrés en mains, les organisateurs de cette «journée laitière» vont tenter de déterminer les axes de développement de la production laitière en Haute-Loire, en tenant compte bien sûr des perspectives de marchés.
Pour en savoir plus sur le devenir de la production laitière, une filière encore dynamique en Haute-Loire, rendez-vous le 23 novembre.