90 M€
« Leur suppression constitue un allègement de charges pour l’agriculture, l’agroalimentaire et le secteur de la pêche, pour un montant de 90 M€ », a déclaré le ministre de l’Agriculture le 24 septembre, à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2019.
La suppression de quoi ? De cinq taxes dites « à faible rendement ». Il s’agit de la taxe « farine », de la taxe sur les céréales, de la taxe sur le sucre versées par les viticulteurs lorsqu’ils chaptalisent leurs vins, la taxe sur les bois et plants de vigne et la taxe sur les produits de la mer.
Ces taxes agaçaient les milieux économiques parce qu’elles alourdissaient leur fiscalité et coûtaient beaucoup en frais de dossiers, tant pour eux que pour les centres des impôts.
Elles avaient été épinglées par la Cour des Comptes, qui les estimait « injustifiées », d’autant plus que la taxe sur les céréales n’était pas demandée aux importateurs.
AGRA l’agence d’information des politiques et de l’économie agricoles et agroalimentaires, basée à Paris et Bruxelles.