A 56 ans, l'agriculteur Jean-Luc Quéré traverse la Manche à la nage
Traverser la Manche à la nage pour récolter des fonds, c’est ce qu’a réalisé Jean-Luc Quéré, agriculteur à Saint-Nicolas-du-Pélem dimanche 30 juin. En 15 heures et 11 minutes, il a parcouru les 47 km qui séparent Douvres de Wissant.
Traverser la Manche à la nage pour récolter des fonds, c’est ce qu’a réalisé Jean-Luc Quéré, agriculteur à Saint-Nicolas-du-Pélem dimanche 30 juin. En 15 heures et 11 minutes, il a parcouru les 47 km qui séparent Douvres de Wissant.
Il aura fallu 15h11 à Jean-Luc Quéré, agriculteur dans le centre Bretagne, pour parcourir, à la nage, les 47 km qui séparent la ville portuaire britannique de Douvres à celle de Wissant dans les Hauts-de-France.
L’écho de l’Armor et de l’Argoat raconte en détail ce périple qui a commencé il y a sept ans, lorsque l’agriculteur breton décide de tenter la traversée de la Manche.
Le défi d'un non-nageur
« À 50 ans, je me suis posé cette question : est-ce qu’on peut apprendre à nager et traverser la Manche ? Maintenant, je sais que c’est possible ! », déclare Jean-Luc Quéré en sortant de l'eau. L’idée de cette traversée lui est venue par hasard. Lui qui ne sait pas mieux nager qu’à l’âge de 11 ans lorsqu’il a appris le 25 m, prend ses premiers cours de natation en 2017, s’entraîne dans le lac près de chez lui avant de rejoindre un club de triathlon. « Je ne me suis jamais découragé », révèle l'agriculteur, comme un mantra. Quand le Covid survient, il s’entraîne seul puis rencontre un coach qui le fait progresser, et commence les sorties en mer régulières. Depuis plusieurs mois, Jean-Luc Quéré s’entraîne tous les jours, minimum une heure, tout en poursuivant son métier qui passe quand même avant: « quand il y avait les maïs à semer, pendant une semaine, je n’ai pas mis les pieds dans l’eau ! », s'amuse-t-il. Dans cette préparation, le mental est primordial, Jean-Luc Quéré s'entoure d'un autre mantra : « La douleur est passagère, l’abandon est définitif ».
Une bonne action contre la lèpre
La motivation de Jean-Luc Quéré était aussi caritative. Les fonds récoltés auprès de ses sponsors seront versés au bénéfice de l’association Père Steunou, du nom du prêtre originaire du même village que Jean-Luc Quéré, qui soigne pauvres et malades de la lèpre au Bénin.