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5 clés pour lutter contre la coccidiose : une maladie qui coûte cher aux éleveurs !
La coccidiose est une maladie généralement sous-estimée dans les élevages de vaches laitières et de bovins viande. 83 % des exploitations dépistées sont pourtant touchés. Lorsque la maladie s’implante, 100 % des veaux peuvent être positifs. Cette méconnaissance représente des coûts non négligeables, de l’ordre de 28 à 68 euros par veau en l’absence de traitement.
La coccidiose est une maladie généralement sous-estimée dans les élevages de vaches laitières et de bovins viande. 83 % des exploitations dépistées sont pourtant touchés. Lorsque la maladie s’implante, 100 % des veaux peuvent être positifs. Cette méconnaissance représente des coûts non négligeables, de l’ordre de 28 à 68 euros par veau en l’absence de traitement.
- Comment reconnaître la coccidiose et combien coûte la maladie ?
- Quelles sont les causes de la coccidiose ?
- Pourquoi et comment dépister les veaux ?
- Le traitement préventif de la coccidiose est-il rentable et comment choisir le mode de lutte adapté ?
- Quand traiter contre la coccidiose pour l’éradiquer ?
1 - Reconnaître la coccidiose et avoir conscience des pertes financières
À retenir : 100 à 150 g de baisse de GMQ
La coccidiose provoque, a minima, des retards de croissance. Avant l’apparition des premiers symptômes, les parasites, dites coccidies, touchent les cellules de l’intestin et les détruisent. Les cas cliniques sont ensuite reconnaissables avec des veaux au poil piqué, des diarrhées, des problèmes de déshydratation et de croissance, une mortalité en hausse, des pertes de poids et d’appétits. La gravité de la coccidiose dépend aussi de la présence de parasites comme le nématode strongyloïdes, qui perturbent l’immunité de l’animal.
2 – Identifier les causes de la coccidiose pour mieux la prévenir
À retenir : une maladie multifactorielle.
Le risque augmente avec l’accumulation de litière. L’hygiène du bâtiment est donc à surveiller. Le stress influence également le développement de la coccidiose : inconfort dans la stabulation, effets de températures extrêmes, le sevrage et le changement ou le déséquilibre alimentaire.
3 - Une maladie sous-estimée : un dépistage simple à réaliser
À retenir : 15 euros pour tester un lot de 5 animaux.
Pour lutter contre la coccidiose, l’éleveur doit d’abord détecter la maladie. La démarche s’effectue avec son vétérinaire qui pourra notamment proposer des kits « ElancoPro » de dépistage. Actuellement, Elanco suit 1000 élevages en France chaque année. 83 % d’entre eux se révèlent positifs. Et même si l’éleveur ne détecte aucun symptôme les suivis montrent que 60 à 70 % des veaux hébergent des coccidies.
4 – Le traitement préventif de la coccidiose est particulièrement rentable
À retenir : le traitement en préventif revient à presque deux fois moins cher.
Intervenir en préventif pour traiter la coccidiose permet d’en réduire le coût. En élevage bovin, l’approche préventive se chiffre en moyenne à moins de 15 euros. Le traitement curatif est plus élevé, surtout lorsque les pertes de production sont incluses. Le coût de la coccidiose est alors compris entre 28 et 68 euros par veau. Dépister permet également d’identifier l’origine de la coccidiose et les pathogènes. Objectif : adapter sa stratégie de contrôle et favoriser l’immunité.
5 - Définir le bon moment pour traiter contre la coccidiose
A retenir : des périodes de traitement anticoccidien qui varient selon l’élevage.
Quand l’éleveur repère les premiers signes de la maladie, c’est déjà trop tard. Mais, les premiers symptômes varient selon le type d’élevage. Le traitement anticoccidien sera préconisé entre la troisième et quatrième semaine chez les bovins allaitants. Les problèmes apparaissent plus tardivement en élevage laitier. Le risque reste, par exemple, assez faible avec des veaux élevés en cases individuelles. Un traitement après l’allotement, entre la 5e et la 6e semaine, semble idéal. Ces dates sont données à titre indicatif et doivent être adaptées aux conditions d’élevage. Le protocole de lutte contre la coccidiose nécessite d’être réfléchi avec son vétérinaire.