Poulet McDo : Trente ans de partenariat en filière
Avec le bœuf, le blé, la salade et la pomme de terre, le poulet fait partie des cinq produits disposant d’une filière d’approvisionnement dédiée à McDonald’s. La filiale française a misé depuis longtemps sur des partenariats.
Avec le bœuf, le blé, la salade et la pomme de terre, le poulet fait partie des cinq produits disposant d’une filière d’approvisionnement dédiée à McDonald’s. La filiale française a misé depuis longtemps sur des partenariats.
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L’objectif de McDonald's est toujours de sécuriser la marque et les approvisionnements, en volume comme en qualité. L’enjeu est énorme. Éloi De la Celle, directeur des achats de la filiale France, rappelle que deux millions de repas sont pris chaque jour dans les 1550 franchisés. Et deux mille points de vente sont prévus ces prochaines années.
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![Parage aux ciseaux des filets de poulets lourds chez Boscher en Bretagne](https://medias.reussir.fr/volailles/styles/contenu_demi_largeur/azblob/2024-02/_rav285_fili_cargill_nuggets_mcdonalds_lead-7.jpg?itok=trRsja5W)
Chez Boscher volailles, parage manuel aux ciseaux des filets destinés à l'usine Cargill
En poulet, le partenariat a débuté en 1993 avec l’abattoir Boscher associé à Glon-Sanders et avec l’usine Cargill, avec deux outils industriels construits dans ce but. Depuis lors, les principaux partenaires n’ont pas changé, tout en suivant une démarche continue de progrès évaluée par une multitude d’indicateurs. « Nous sommes engagés sur des contrats de trois ans, avec des renouvellements automatiques. Cela donne de la visibilité à toute la filière avicole », souligne le directeur des achats.
Stimuler les démarches de progrès
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Plus les années passent et plus la courbe des taux de pododermatites se rapproche de zéro
Il revient aussi à cette filière McDonald’s d’avoir été en quelque sorte un aiguillon pour l’ensemble de la volaille de chair : sur la démédication (-38 % d’antibiotiques entre 2014 et 2021), sur le bien-être animal (pododermatites, lumière naturelle…), sur la biodiversité via l’alimentation (sans OGM, soja déforesté…).
Aujourd’hui, l’heure est à la réduction de l’empreinte carbone, à travers l’aliment et sur les énergies émettrices de gaz à effet de serre (GES), à tous les niveaux (élevages, usines, logistique…). « Comparativement à 2005, notre objectif est de réduire notre empreinte GES de 35 % d’ici 2030 », précise Éloi De la Celle.