La filière œuf avance dans le brouillard
Entre l’effet ciseau des coûts de production et des prix de vente qui s’ajoute aux effets des réponses aux attentes sociétales, le secteur de l’œuf de consommation vit une période « cauchemardesque ».
Entre l’effet ciseau des coûts de production et des prix de vente qui s’ajoute aux effets des réponses aux attentes sociétales, le secteur de l’œuf de consommation vit une période « cauchemardesque ».
Même si presque tous les Français continuent à manger des œufs, les clignotants de la filière sont au rouge. L’année 2020 a connu une dégradation des prix de vente au consommateur de tous les codes (excepté le bio). Les prix de l’œuf industrie n’ont pas été bons et les ventes en RHD ne reprendront réellement qu’au mois de septembre. Les deux cotations TNO (coquille et industrie) marquent un net recul depuis le début de l’année. De plus, les matières agricoles ont flambé de 25 % depuis septembre 2020 et les conditionneurs n’ont pas réussi à passer de hausses significatives en GMS (moins de 1 %) comme en volaille. « Dans ces conditions, il manque 10 % de marge », assure le directeur de Matines, Christophe Le Bars.
Le développement du bio en question