Réglementation
ZNT : Barbara Pompili annonce des sites pour informer les riverains sur l’épandage des pesticides
Interrogée sur RMC la ministre de la Transition écologique a annoncé que les riverains seraient informés de l'épandage des pesticides via des sites internet, dans le cadre des nouveaux textes réglementaires sur les ZNT.
Interrogée sur RMC la ministre de la Transition écologique a annoncé que les riverains seraient informés de l'épandage des pesticides via des sites internet, dans le cadre des nouveaux textes réglementaires sur les ZNT.
« Nos concitoyens ont le droit d’avoir toutes les informations possibles » sur les épandages de pesticides, a estimé Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, interviewée le 11 janvier sur RMC par Jean-Jacques Bourdin. Dans le cadre des nouveaux textes réglementaires sur les ZNT (zones de non traitement), « il y a aura des sites internet où on pourra avoir toutes les informations possibles », a poursuivi la ministre de la transition écologique, ce qui n’a pas manqué de faire réagir les agriculteurs sur les réseaux sociaux.
Une option uniquement, précise le cabinet de la ministre
Ces sites internet, a tempéré le cabinet de la ministre auprès de nos confrères d’Agra Presse, ne sont qu’une option à disposition des préfectures et des producteurs pour assurer l’obligation d’information prévue par les nouveaux décrets.
« Rien n’est imposé, mais tout est possible », assure l’entourage de Barbara Pompili. Charge ensuite aux préfets, souligne-t-on, « de s’assurer que les riverains seront bien informés ». L’équipe du ministre de l’agriculture confirme également l’ouverture sur les modalités, en promettant que « l’État accompagnera ».
Les sites évoqués par Barbara Pompili n’auraient en revanche aucun lien avec le dispositif « Phyto-signal » animé par les agences régionales de santé en Nouvelle-Aquitaine, Pays-de-Loire ou Bretagne, précisent nos confrères. Relancés récemment, ces dispositifs permettent aux riverains de signaler les épandages « avec des atteintes observées à l’environnement ou des effets aigus constatés sur la santé » grâce à un numéro vert ou par email, rappelle Agra Presse.
Et les producteurs ont le droit de savoir @barbarapompili. Pour l'instant, ils n'ont pas entendu parler de ces "sites internet". @J_Denormandie : un éclairage sur l'intervention de votre collègue ? https://t.co/Eyln6Da3V6
— CSFL (@csfldefrance) January 11, 2022