Une OCM qui fait l’unanimité
Le congrès de la Cnaoc (Confédération nationale des producteurs de vin et eaux-de-vie de vin à AOC), qui s’est déroulé à Cognac en avril dernier, a été l’occasion pour la filière de rappeler aux institutions son attachement à l’OCM viticole. Rudy Van der Stappen, chef adjoint de l’unité vin à la commission européenne, a lui aussi reconnu l’intérêt d’un tel système. « Le bilan est positif, a-t-il déclaré. Nous avons conscience de l’importance du système d’enveloppe par État, mais il est trop tôt pour avoir une idée de ce qui se passera après 2018. » Hervé Durand, directeur général adjoint de la DGPE (Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises), a précisé que dans ce contexte concurrentiel, une nouvelle bataille s’annonce.
Un sentiment partagé par nos voisins
« Pour l’OCM de 2008, les négociations avaient commencé plus de deux ans avant », a prévenu Jérôme Despey, président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer, présent dans la salle. Riccardo Ricco Curbastro, ancien président d’Efow, a quant à lui partagé le point de vue des Italiens. « Nous sommes contents de cette OCM et ne voulons pas en changer », a-t-il déclaré après avoir précisé que France et Italie doivent regarder dans la même direction pour affronter un monde globalisé.