Hémisphère sud
Un outil de calcul de l’empreinte carbone
Hémisphère sud
Australiens, Californiens, Sud-Africains et Néozélandais s’associent pour développer une méthode de calcul des émissions de gaz à effet de serre.
Le protocole des émissions de carbone produits par la filière vin permet d’estimer les rejets et de comparer chaque entreprise en toute objectivité.
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C. Bioteau
L’institut californien du vin en collaboration avec la Fédération des vignerons australiens (WFA) et des partenaires industriels sud-africains et néo-zélandais a passé un contrat avec la société australienne Provisor Pty Ltd pour créer un outil de mesure de l’empreinte carbone générée par la filière vin. Le but est de pouvoir disposer d’un protocole de calcul de ces émissions de gaz à effet de serre reconnu internationalement afin que chaque producteur de vin, quel que soit sa taille, puisse estimer précisément ses rejets et se comparer à un autre, en toute objectivité.
Répondre à la demande des distributeurs
Cette collaboration et cette volonté de se doter d’un tel outil ont sans aucun doute été motivées par la demande croissante d’une partie de la distribution européenne et surtout britannique pour des produits à faible empreinte écologique. « En Grande-Bretagne, un marché essentiel pour l’Australie, nous ne pouvons que constater cet intérêt grandissant à connaître l’empreinte carbone d’un produit. Les écolabels se multiplient et le British standards institution ( ndlr : l’organisme de normalisation reconnu au Royaume-Uni) travaille à la mise en place d’un cahier des charges permettant de calculer les émissions de gaz à effet de serre », indique la WFA. Ce cahier des charges devrait d’ailleurs être soumis à l’organisation internationale de normalisation (ISO). « La recherche d’un consensus au sein de la filière viticole internationale sur ce qu’est l’empreinte carbone pour le vin placera la filière dans une position de force pour influer sur ce type de décisions », estime encore la WFA. Selon Provisor, cet outil pourrait être opérationnel à la fin de cette année et serait disponible sur internet.
Claudine Galbrun
Répondre à la demande des distributeurs
Cette collaboration et cette volonté de se doter d’un tel outil ont sans aucun doute été motivées par la demande croissante d’une partie de la distribution européenne et surtout britannique pour des produits à faible empreinte écologique. « En Grande-Bretagne, un marché essentiel pour l’Australie, nous ne pouvons que constater cet intérêt grandissant à connaître l’empreinte carbone d’un produit. Les écolabels se multiplient et le British standards institution ( ndlr : l’organisme de normalisation reconnu au Royaume-Uni) travaille à la mise en place d’un cahier des charges permettant de calculer les émissions de gaz à effet de serre », indique la WFA. Ce cahier des charges devrait d’ailleurs être soumis à l’organisation internationale de normalisation (ISO). « La recherche d’un consensus au sein de la filière viticole internationale sur ce qu’est l’empreinte carbone pour le vin placera la filière dans une position de force pour influer sur ce type de décisions », estime encore la WFA. Selon Provisor, cet outil pourrait être opérationnel à la fin de cette année et serait disponible sur internet.
Claudine Galbrun