Un nouvel outil pour lutter contre les Bretts
L’Organisation internationale
de la vigne est du vin
a entériné une technique pour éliminer deux phénols volatils.
Les monographies du chlorure d’argent et du PVI/PVP ont également été validées, permettant l’emploi ce ces produits.
(à gauche)
et le Flavy EP de Bucher Vaslin devraient être autorisés d’ici environ six mois pour réduire la teneur en phénols volatils du vin en dessous du seuil de perception.
L’assemblée générale de l’organisation internationale de la vigne est du vin (OIV), qui s’est tenue du 10 au 14 novembre à Mendoza (Argentine), a validé l’utilisation d’une nouvelle technique pour éliminer deux phénols volatils dans le vin : le 4-éthylphénol et le 4-éthylgaïacol. Il s’agit d’une nanofiltration couplée à un passage sur colonne au charbon actif désodorisant. « La réduction du taux d’éthyl-phénols est assez significative, indique Jean-Claude Ruf, coordinateur œnologie au sein de l’OIV. Mais elle varie selon le volume traité, à mesure que le charbon sature. Il est à noter que ce procédé ne modifie pas les autres caractéristiques du vin. » Bucher Vaslin propose d’ores et déjà un matériel sur ce créneau, ayant fait l’objet de six années de test : le Flavy EP, à coupler avec l’osmoseur Flavy ML.
Parallèlement à cela, l’OIV a ratifié un code des bonnes pratiques viti-vinicoles, destiné à « prévenir ou à limiter la contamination par Brettanomyces », ainsi qu’un code des bonnes pratiques de collage pour les produits à base allergénique.
Bonnes pratiques de collage
L’OIV a en outre validé la monographie de deux types de produits dont la pratique avait déjà été entérinée, permettant ainsi leur utilisation. Il s’agit du chlorure d’argent, employé pour diminuer les goûts de réduit liés à la présence d’H2S et de mercaptan, et des co-polymères PVI et PVP, réduisant le taux de métaux lourds du moût ou du raisin.
L’Union européenne devrait à son tour ratifier ces mesures dans les six à huit mois qui viennent, à part peut être celles concernant les auxiliaires de vinification, « pouvant être considérés comme des additifs et relevant alors du règlement étiquetage », prévient Jean-Claude Ruf.
Plus d’informations sur www.oiv.int/oiv/info/frresolution