Plan de modernisation
Première ébauche sur fond de grogne
Plan de modernisation
Les présidents des groupes de travail sur le plan de modernisation ont rendu un rapport d’étape au ministre. Des questions cruciales ne font toujours pas l’unanimité et en région, la grogne monte.
C'était le 11 mars dernier. Jérôme Despey, président du groupe gouvernance, Yves Bénard, président du groupe compétitivité et Bernard Nadal, président du groupe recherche et développement ont rendu leur rapport d'étape au ministre.
Et s'il reste encore des points à trancher, ce rapport promet bien quelques changements drastiques pour la filière viticole, notamment sur la question de la gouvernance.
Première piste, la création d'une interprofession unique, point en débat que le ministre souhaite voir approfondir. « Il y a des sujets nationaux qui pourraient justifier la création d'une interprofession unique » explique Viniflhor. Différentes thématiques pourraient être prises en charges par cette hypothétique interprofession : la gestion des vins sans indications géographiques, la question vin et santé, la promotion dans les pays tiers et l'image du vin.
« Aujourd'hui dans la filière, il n'y a pas de consensus pour créer cette instance » constate Viniflhor. La FNSEA souhaiterait la création de cette interprofession nationale unique, comme elle l'indique dans ses contributions à la réflexion autour du plan de modernisation. Mais cette idée n'est pas du tout du goût des interprofessions. « La création d'une interprofession nationale unique ne nous regarde pas. Nous avons déjà notre représentation : c'est la confédération nationale interprofessionnelle viticole ou CNIV. Ceux sont surtout les vins sans IG qui doivent se trouver une représentation » lance Alain Vironneau, président de l'interprofession bordelaise. La création d'une interprofession nationale interroge en effet sur l'avenir de l'Anivit et du Cniv. « Ces deux structures pourraient continuer à exister mais pas dans les mêmes périmètres » assure Viniflhor.
Et s'il reste encore des points à trancher, ce rapport promet bien quelques changements drastiques pour la filière viticole, notamment sur la question de la gouvernance.
Première piste, la création d'une interprofession unique, point en débat que le ministre souhaite voir approfondir. « Il y a des sujets nationaux qui pourraient justifier la création d'une interprofession unique » explique Viniflhor. Différentes thématiques pourraient être prises en charges par cette hypothétique interprofession : la gestion des vins sans indications géographiques, la question vin et santé, la promotion dans les pays tiers et l'image du vin.
« Aujourd'hui dans la filière, il n'y a pas de consensus pour créer cette instance » constate Viniflhor. La FNSEA souhaiterait la création de cette interprofession nationale unique, comme elle l'indique dans ses contributions à la réflexion autour du plan de modernisation. Mais cette idée n'est pas du tout du goût des interprofessions. « La création d'une interprofession nationale unique ne nous regarde pas. Nous avons déjà notre représentation : c'est la confédération nationale interprofessionnelle viticole ou CNIV. Ceux sont surtout les vins sans IG qui doivent se trouver une représentation » lance Alain Vironneau, président de l'interprofession bordelaise. La création d'une interprofession nationale interroge en effet sur l'avenir de l'Anivit et du Cniv. « Ces deux structures pourraient continuer à exister mais pas dans les mêmes périmètres » assure Viniflhor.