L’industrie verrière prépare sa transition vers le bas carbone
Le projet européen Furnace for the future doit permettre la construction d'un four alimenté à 80% par de l’électricité renouvelable. L'empreinte carbone de ce four verrier serait ainsi réduite de 60%. Les premiers résultats sont attendus pour 2023.
Le projet européen Furnace for the future doit permettre la construction d'un four alimenté à 80% par de l’électricité renouvelable. L'empreinte carbone de ce four verrier serait ainsi réduite de 60%. Les premiers résultats sont attendus pour 2023.
La Fédération des industries du verre participe aux côtés de 19 industriels européens producteurs de verre d’emballage au projet Furnace for the future (F4F). Sélectionné parmi 311 projets candidats au Fonds Européen pour l’Innovation, F4F a pour objectif de créer un four verrier fonctionnant majoritairement à l’énergie décarbonée. Alors qu’aujourd’hui l’énergie utilisée provient à 80 % de gaz et à 20 % d’électricité, le nouveau four devrait permettre d’inverser complètement ce ratio.
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Un four qui permet de réduire les émissions de C02 de 60 %
Cette technologie permettra à l’industrie verrière de « baisser de 60 % les émissions de C02 du four […] réduisant ainsi fortement l’empreinte carbone du verre d’emballage », indique la Chambre Syndicale des Verreries Mécaniques de France dans un communiqué. Le but est également d’intégrer davantage de verre recyclé sans limiter les possibilités en termes de teinte. « Le four que nous développons n’est pas un pilote mais bien une machine industrielle. Les résultats sont attendus pour 2023 », précise Jacques Bordat, président de la Fédération des industries du verre. La construction du four est confiée à la société allemande Ardagh Group, mais tous les partenaires financiers du projet pourront bénéficier de la technologie à l'issue des recherches. C'est la première fois que l’industrie verrière européenne adopte une approche collaborative dans laquelle les plus grands fabricants mettent en commun ressources et financements.