Ils affutent les armes
Les parlementaires définissent leur position avant le trilogue
Commission, conseil des ministres et parlement européen doivent se réunir le 6 juin pour définir la position de compromis au sujet des plantations. Le 29 mai, les parlementaires ont adopté la position qu'ils comptent défendre lors de ce futur rendez-vous.
Derniers jours avant de savoir quel sera le système de gestion des plantations en Europe. Le trilogue, réunissant la Commission européenne, le Parlement et le Conseil des ministres, doit en effet se réunir le 6 juin sur le sujet. Il doit aboutir à une position de compromis qui sera, par la suite, intégrée dans le texte de la future PAC. A quelques jours de cette date fatidique, tant attendue par les viticulteurs européens, le Parlement a défini la position finale qu'il compte défendre, position nettement en faveur des intérêts des producteurs. Les parlementaires ont ainsi réaffirmé que le futur système de gestion doit être pérennisé jusqu'en 2030 (alors que la Commission propose une durée de six ans). Les députés préconisent néanmoins une évaluation du système à mi-parcours : en 2024. Par ailleurs, le parlement souhaite que le seuil annuel d'accroissement du vignoble soit fixé à 0,5%, une position plus dure que celle de la France qui préconise un taux de 1%. Néanmoins, le parlementaire Michel Dantin, qui s'est beaucoup impliqué pour sauver un système de gestion en viticulture, évoque un "système à deux vitesses entre les grands pays producteurs et les petits pays producteurs".