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Les côtes de gascogne visent six pays à l’export

Mettre l’accent sur l’export. Tel est l’objectif à trois ans de l’IGP côtes de gascogne. Et ce, via deux axes : le maintien des actions de promotion en direction des prescripteurs et du grand public sur les marchés matures et des actions en "Clubs Entreprises" sur les nouveaux pays clients, pour gagner en visibilité. Les premiers, constitués des Pays-Bas, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, réalisent 70 % des volumes exportés par l’IGP. En 2015, l’indication a enregistré de bons scores tant aux Pays-Bas (+ 23,2 % en volume par rapport à 2014 et + 20 % en valeur) qu’en Allemagne (+ 5,6 % en volume et + 7,2 % en valeur). En revanche, au Royaume-Uni, la situation a été plus contrastée, avec une perte de volume de l’ordre de 18,8 %, imputable majoritairement à la concurrence des vins du Nouveau Monde. Mais grâce à un repositionnement produit plus haut de gamme, les côtes de gascogne y ont tout de même progressé en valeur de 4,8 %. La situation est plus inquiétante du côté de la Belgique, qui est nettement en retrait avec une perte de 10,8 % en volume et de 8,1 % en valeur. "Ce sont des chiffres décevants, commente Bernard Bonnet, président de la section côtes de gascogne à l’interprofession. C’est un marché que nous avons un peu délaissé. Nous allons y refaire des actions en direction des consommateurs, afin de regagner le million de cols perdu en cinq ans."

Une croissance portée par les pays tiers

Du côté des pays tiers, 2015 a permis de très belles évolutions tant aux États-Unis (+ 37,7 % en volume et + 50,2 % en valeur), qu’au Canada (+ 4,8 % en volume et + 8,1 % en valeur) ou au Japon (+ 68,8 % en volume et + 74,2 % en valeur). Mais ces chiffres sont à relativiser : à eux trois, ces pays ne représentent encore que 10 % de la production. Au global, en 2015, les côtes de gascogne ont progressé à l’export de 5,5 % en volume et de 12 % en valeur par rapport à 2014.

Pour autant, l’IGP ne souhaite pas délaisser le marché intérieur. "Nous sommes passés de 80 % des volumes exportés il y a vingt ans, à 60 % en 2015, explique ainsi Bernard Bonnet. C’est un bon ratio." Et la GD fait partie des pistes de travail, car "c’est là que se font le développement et la présence volumique, par le biais des BIB", poursuit-il. Et notamment via des BIB vendus en MDD (marques de distributeurs) sur les bi-cépages, "qui reprogressent".

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