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Projet de loi de finances 2022
Les cinq chiffres à retenir du budget 2022 du ministère de l’agriculture

Le budget du ministère de l’agriculture pour 2022 est annoncé en légère hausse à 5,07 milliards d’euros. Une progression bénéficiant aux mesures agroenvironnementales, à la conversion à l’agriculture bio, à l’emploi des travailleurs occasionnels ou encore à la formation agricole.

Budget agricole
Le ministère de l'Agriculture bénéficie pour 2022 de 69,2 millions d'euros d'autorisations d'engagement de plus qu'en 2021.
© Pixabay

Julien Denormandie a présenté le 22 septembre 2021 un budget pour le ministère de l’Agriculture « conforté » dans le cadre du projet de loi de finances 2022. Une enveloppe en hausse pour la dernière année du quinquennat d’Emmanuel Macron. Voici les cinq chiffres à retenir de ce budget :

  • 5,07 milliards d’euros, telle est l’enveloppe globale en autorisations d’engagements pour l’année 2022 pour le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Soit 69,2 millions d’euros de plus que l’enveloppe annoncée dans le projet de loi de finances 2021. En crédits de paiement, le budget s’élève à 5,04 milliards d’euros, en hausse de 26,1 millions d’euros. Des crédits complétés par ceux du plan de relance consacrés à l’agriculture qui s’élèvent à plus de 1,3 milliard d’euros entre 2021 et 2022.
     
  • 17% de plus ont été annoncés pour les moyens alloués aux mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) et les aides à la conversion à l’agriculture biologique, soit une enveloppe de 145 millions d’euros d’autorisations d’engagements. Cela s’inscrit dans le cadre de la transition vers la nouvelle Pac qui entrera en vigueur en 2023, précise le cabinet du ministre. A noter que le financement de l’indemnité compensatoire de handicaps naturels bénéficie de nouveau d’une enveloppe de 277 millions d’euros.

Lire aussi : Eco-régimes, MAEC zones intermédiaires et forfaitaires : les explications de Sébastien Windsor

  • 130 millions d’euros seront consacrés en 2022 au dispositif transitoire d’exonération de cotisations patronales pour les travailleurs occasionnels (TO-DE). « Conscient que ce dispositif constitue un soutien déterminant pour les activités fortement utilisatrices de main d’œuvre saisonnière (comme la viticulture, l’arboriculture ou le maraîchage) et très durement touchées par la crise sanitaire que nous vivons depuis 2020, le gouvernement a décidé de reconduire ce dispositif au titre de l’année 2022 », commente le ministère de l’Agriculture dans le dossier de presse.

Lire aussi : Travail saisonnier : les exonérations de charges patronales liées au TO-DE reconduites jusqu'à fin 2022

  • 2,6% de hausse en autorisations d’engagement annoncés pour les moyens du ministère consacrés aux domaines de la sécurité sanitaire des aliments, de la santé et de la protection animales et de la santé des végétaux. L’enveloppe atteint ainsi 614 millions d’euros. Une hausse assortie d’une embauche de 10 équivalents temps plein « destinée à renforcer l’intervention du ministère sur les thématiques du bien-être animal en services territoriaux ».
     
  • 5% de hausse est accordée au budget dédié à l’enseignement et à la recherche avec une enveloppe d’autorisations d’engagement de 675 millions d’euros. Dans le détail le budget dédié à l’enseignement supérieur agricole croît de 11 millions d’euros, et les moyens accordés à l’enseignement technique agricole progressent de 21 millions d’euros.

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