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Le niveau des nappes phréatiques est toujours peu satisfaisant

Le bilan des niveaux des nappes phréatiques du BRGM au 1er juillet 2023 garde les traces de la période de recharge 2022-2023 déficitaire sur une grande partie du ...
Le bilan des niveaux des nappes phréatiques du BRGM au 1er juillet 2023 garde les traces de la période de recharge 2022-2023 déficitaire sur une grande partie du territoire.
© BRGM

Malgré des précipitations intervenues en juin, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) juge que la situation des nappes phréatiques « demeure peu satisfaisante sur une grande partie du pays ». Il indique que 68 % des niveaux des nappes restent sous les normales mensuelles au 1er juillet. La proportion était de 66 % il y a un mois.

Le service géologique national souligne que de nombreux secteurs affichent « des niveaux bas à très bas ». La situation est globalement plus favorable que l’année dernière où 75 % des niveaux étaient sous les normales, mais le BRGM pointe une situation « localement plus contrastée ».

Des zones à surveiller de près

Les précipitations ont amélioré l’état des nappes mais « uniquement sur les secteurs arrosés du tiers sud du territoire », détaille-t-il. Et de prévenir : « en juillet et jusqu’à la fin de l’été, les niveaux des nappes devraient rester en baisse ».

Il considère également que la situation devra être « particulièrement surveillée sur les nappes qui affichent actuellement des niveaux sous les normales mensuelles ainsi que sur les secteurs fortement sollicités par des prélèvements ». Les nappes classées parmi celles présentant des situations peu favorables sont situées par exemple dans le Sundgau (sud Alsace), le Dijonnais et la Côte d’Azur (nappes alluviales côtières). La situation est même estimée « inédite » pour certaines nappes de Valras-Agde et de la plaine du Roussillon. Le BRGM signale toutefois que « la limitation des prélèvements semble avoir un effet bénéfique sur la nappe superficielle en partie nord de la bordure côtière du Roussillon ».

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