Le contrat vendange sur la sellette
Le gouvernement a annoncé la semaine dernière vouloir supprimer le principal atout du contrat vendange, à savoir une exonération de charges sociales, prétextant que cela n'avait pas d'incidence sur l'emploi.
Le contrat vendange est un outil précieux pour la filière viticole. Il permet de lui garantir une main d'oeuvre chaque année avec une certaine souplesse. En effet, grâce à l'exonération de 7,8% de charges salariales, il est attractif. Sa seconde caractéristique est qu'il peut être contracté par une personne déjà salariée ou un fonctionnaire. Ces deux atouts sont très certainement les facteurs qui ont permis de garantir une main d'oeuvre de vendangeurs aux viticulteurs ces dernières années.
Selon le quotidien Les Echos, la suppression de l'exonération permettra de réorienter 20 millions d'euros vers les caisses de l'Etat.
La Cnaoc et la FNSEA sont vent debout contre cette mesure et souhaitent ardemment que l'article qui vise le contrat vendange soit supprimé lors de son passage en examen à l'assemblée nationale.