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Remettre les porte-greffes au premier plan

Arrivé dans les vignes comme un sauveur face au phylloxéra, le porte-greffe a vu son rôle de courroie de transmission optimisé au fil des décennies. Mais ce morceau de végétal en grande partie caché est passé petit à petit au second plan. C’est pourtant l’unique lien entre le sol et le cépage. Plusieurs facteurs convergent pour réexaminer son rôle et le placer au premier plan des choix pour les plantations du futur.

Il est clairement identifié comme une piste de réponse pour améliorer la résistance de la vigne au changement climatique. La vigueur qu’il confère, plus ou moins grande, nécessite un regard neuf face au choix de conduite de la vigne, par exemple dans le cas du développement de l’enherbement en lien avec la transition agroécologique. Son rôle dans la recrudescence des dépérissements est aussi examiné. Si une trentaine de porte-greffes sont inscrits au catalogue national, seulement 6 d’entre eux totalisent plus de 75 % des plantations. L’heure est donc à l’exploration de leur diversité, y compris en traversant les frontières. Le porte-greffe se fait enfin une place au soleil dans la recherche sur le matériel végétal, parce qu'il est clair qu'une partie des réponses aux enjeux de la filière vin se trouve sous nos pieds

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