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Stratégie
Cahors ambitionne un rebond économique dans les trois ans

Le repositionnement stratégique du vignoble de Cahors est en train de porter ses fruits, estime l’interprofession qui table sur un rebond d’ici trois ans.

 

« On est en train de réussir mais on ne le sait pas encore », indique Jérémy Arnaud, directeur marketing de l'UIVC (Union interprofessionnelle des vins de Cahors). Pour appuyer ses dires, l'interprofession met en avant « la qualité remarquable » des derniers millésimes, les résultats enregistrés à l'export (+3,7 % en volume, + 4,6% en valeur en 2008) et les efforts du négoce pour repositionner le vin de Cahors en grande distribution (en 2008-09, 41 % des volumes achetés sur ce circuit l'ont été à moins de 2 euros contre 44 % en 2006-07). « Nous devons toutefois tout mettre en œuvre pour passer le seuil des 3 euros et ce, d'autant plus que nous avons la qualité pour le faire. Une rencontre est  prévue avec les acheteurs de la GD pour leur expliquer que notre AOC est en train de muter ».

Le vrac repart

Si les cours du vrac sont à la hausse (+ 15 ,6 % en 2008-09 par rapport à la campagne précédente), ils restent en-dessous des coûts de production avec un prix moyen de 79 euros. « C'est très peu, c'est trop peu. Il faut que les négociants se battent non pas sur les prix mais la qualité. A nous de faire valoir le débouché Cahors en tant que tel, de montrer qu'il y a un copyright Cahors. On doit sortir des rapports de force primaire et se fédérer autour d'une vision des potentiels de l'appellation ». Et pour ce faire, l'interprofession mise sur la toute nouvelle bouteille collective qui pour la première fois, porte gravés le nom du cépage et celui de l'appellation dans le même champ visuel. Cette bouteille est destinée aux vins milieu de gamme (de 7 à 14 euros) et ne devra contenir que des vins 100 % malbec. 200 000 bouteilles ont déjà été produites et l'UIVC espère que seront commercialisées 4 millions de ces bouteilles d'ici quatre ans.

 

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