Bucher Vaslin assure en cas de baisses de récolte
Le constructeur indemnise les vignerons ayant investi avant de subir de lourdes pertes et ce, pour un euro symbolique.
Le constructeur indemnise les vignerons ayant investi avant de subir de lourdes pertes et ce, pour un euro symbolique.
Nombre de vignerons hésitent à acheter leur matériel de chai (pressoirs, filtres…) en début de campagne, en raison des risques d’aléas climatiques. Bucher Vaslin remédie au problème en proposant une assurance en cas de baisse de récolte, pour un euro symbolique ! Les vignerons sinistrés ayant investi entre novembre et mars peuvent en effet prétendre à un défraiement égal à 20 % du prix de l’équipement. « Il faut pour cela justifier d’une perte de rendement de 30 % par rapport à la moyenne lissée des cinq dernières années », précise Bernard Legrix de la Salle, responsable communication chez Bucher Vaslin. Le système a été mis en place il y a plus de vingt ans et compte des bénéficiaires chaque année.
Une démarche simple et rapide
C’est le cas de Jacky Gilson, vigneron dans l’Yonne. « J’ai acheté un pressoir X plus de 40 hectos en 2015. Or nous avons eu une forte grêle et 130 mm de pluie la nuit précédant le début des vendanges. 80 % de mon vignoble a été touché », raconte-t-il. Ni une ni deux, il a donc transmis sa déclaration de récolte à l’assureur, qui est entré en contact directement avec la société Bucher Vaslin. « J’ai envoyé le document début décembre et j’ai reçu un chèque de remboursement en janvier ou février », se souvient le vigneron. Sur les 48 200 euros dépensés pour ce nouveau pressoir, l’assurance lui a donc permis de récupérer près de 9 600 euros. S’il s’était assuré de son côté, Jacky Gilson aurait dû compter dans les 200 euros. « J’ai bien vu que la clause figurait sur le devis mais je n’aurais jamais pensé m’en servir », assure-t-il. Du côté de chez Bucher Vaslin, le dispositif permet de planifier la fabrication plus efficacement. « Cela incite les gens à investir tôt, malgré les risques de gelée notamment. Ensuite, c’est plus facile pour nous d’organiser la production tout au long de l’année », commente Bernard Legrix de la Salle. Une aubaine en tout cas pour les vignerons touchés par des épisodes difficiles.