[VIDEO] Le prix des drêches a doublé : les éleveurs de l’Est s'organisent
Les éleveurs de l’Est veulent relocaliser la valorisation des drêches de brasserie. Les prix sont passés de 25 €/tonne à plus de 50 €/tonne. Une hausse qui force certains producteurs de lait à préférer le soja américain. 12 éleveurs se mobilisent avec la création d’un GIE.
Les éleveurs de l’Est veulent relocaliser la valorisation des drêches de brasserie. Les prix sont passés de 25 €/tonne à plus de 50 €/tonne. Une hausse qui force certains producteurs de lait à préférer le soja américain. 12 éleveurs se mobilisent avec la création d’un GIE.
Les drêches sont appétentes, sont source de protéines, sans OGM, ont un effet galactogène, elles favorisent le bilan carbone. Les avantages sont nombreux. Seul hic : le prix. En 3 ou 4 ans, les tarifs ont été fortement réévalués, passant de 25 à plus de 50 €/tonnes. A regret, les éleveurs se tournent vers du soja « de l’autre bout du monde ».
Drêches : les éleveurs veulent s'engager sur trois ans
Dans les années 90, 80 % des drêches locales étaient consommées en Alsace-Lorraine. Désormais, deux tiers quittent ce territoire. Dans un contexte sociétal en attente de circuit-court, 12 producteurs ont donc monté un GIE. 130 éleveurs les soutiennent. Leur objectif : mieux négocier avec les brasseries du secteur. « On veut leur proposer un partenariat gagnant-gagnant. Collectivement, nous voulons nous engager sur un volume de 31 5000 tonnes et sur une période de trois. Nous demandons que les drêches soient restituées à un prix maximum de 40 €/tonne dans nos fermes », explique Johann Vevert, éleveur à Remoncourt (Meurthe-et-Moselle).