Extension de bâtiment chez Frédéric Kiehl
[Vidéo] Une capacité de stockage des pommes de terre augmentée pour gagner en volume et en qualité
Frédéric Kiehl, producteur de pommes de terre en Alsace, a doublé sa capacité de stockage en frigo. Une extension de bâtiment réalisée en 2015 qui lui apporte plus de sérénité pour la gestion des récoltes et la conservation des produits. Reportage en images dans l'Est agricole et viticole et le Paysan de Haut-Rhin.
Frédéric Kiehl, producteur de pommes de terre en Alsace, a doublé sa capacité de stockage en frigo. Une extension de bâtiment réalisée en 2015 qui lui apporte plus de sérénité pour la gestion des récoltes et la conservation des produits. Reportage en images dans l'Est agricole et viticole et le Paysan de Haut-Rhin.
Frédéric Kiehl est agriculteur à Duppigheim, dans le Bas-Rhin. Il produit du blé et de maïs mais surtout de pomme de terre. Selon la situation du marché, il y consacre chaque année entre 80 et 100 ha. La quinzaine de variétés qu’il cultive sont vendues principalement en grande distribution en Alsace et dans le Grand-Est.
En 2010, le producteur a fait construire un bâtiment de 3000 m2 à l’extérieur du village. Une partie de ce bâtiment est consacrée au conditionnement, une partie au stockage frigo de 1400 tonnes et une partie au stockage tampon, non ventilé.
En 2015, il crée une extension pour pouvoir rajouter un deuxième frigo d’une capacité identique au premier. Un investissement qui lui a permis de gagner en volume et en qualité. La gestion des récoltes et la conservation des produits se déroulent dans des conditions plus sereines. L’augmentation de la capacité de stockage permet de récolter au bon moment et de conserver un produit fini qui peut être vendu après le mois de janvier. « On peut étaler la vente de la production sur tout l’hiver », observe Frédéric Kiehl.
Pour les traitements antigerminatifs, il utilise depuis trois ans de l’huile de menthe, un produit naturel au coût plus élevé que les solutions chimiques mais qui ne laisse pas de résidu sur la pomme de terre. Il a adopté cette pratique il y a trois ans et ne sera donc pas impacté par la récente interdiction du CIPC comme produit antigerminatif de la pomme de terre.