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Le Château Sainte Roseline a choisi de collaborer avec la startup Mycophyto pour assurer sa transition agro-écologique. Grâce aux champignons mycorhiziens arbusculaires, l’objectif est d’améliorer la protection face aux agresseurs et la qualité de la vigne.
Le Château Sainte Roseline a choisi de collaborer avec la startup Mycophyto pour assurer sa transition agro-écologique. Grâce aux champignons mycorhiziens arbusculaires, l’objectif est d’améliorer la protection face aux agresseurs et la qualité de la vigne.
Engagé en conversion bio depuis 2019, le château Sainte Roseline, situé à Draguignan dans le Var (83), réalise actuellement des essais sur ses parcelles avec la solution proposée par Mycophyto.
Une relation symbiotique entre champignons et cultures
Fruit de la collaboration entre la docteure en microbiologie Justine Lipuma et l’ingénieure de recherche INRAE Christine Poncet, Mycophyto propose une solution innovante pour répondre aux enjeux de la transition agro-environnementale. Les champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA) sont naturellement présents dans le sol des parcelles. Ils entretiennent avec les plantes une relation symbiotique. Cette coopération confère aux plantes une meilleure résistance face aux agresseurs ainsi qu'une croissance accrue. Mycophyto propose d’identifier les CMAs naturellement présents dans les parcelles qu’ils vont ensuite multiplier pour enfin les réintroduire à un stade actif et en grande quantité.
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Une finalité plus qualitative que quantitative pour le rosé de Provence
L’objectif du château Sainte Roseline n’est pourtant pas d’augmenter ses rendements. Comme le dit le chef de culture, Charles Modaine : « Sauf catastrophe, nous arrivons toujours à atteindre nos objectifs de rendement ». Pour lui, l’important est d’atteindre une homogénéité dans la maturation des raisins. En effet, les 112 hectares du vignoble sont constitués à 24% de grenache, cépage souffrant d’une hétérogénéité dans les stades phénoliques. Le constat est le même pour Gilles Masson, directeur du Centre du Rosé, qui voit une opportunité pour améliorer la qualité du rosé de Provence : « On vérifiera qu’en plus de l’utilité de cette solution, on retrouve aussi une notion de plaisir pour continuer de développer les vins de Provence à travers le monde ».
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Plus d'informations disponibles sur le site de Mycophyto