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UniLaSalle ouvre une école vétérinaire à Rouen

L’École vétérinaire d’UniLaSalle Rouen, la première créée au sein d’un établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général sous contrat, vient d’être inaugurée. Autre actualité d’UniLaSalle : le lancement avec Vivescia de la chaire de recherche « Des fermes résilientes, bénéfiques pour le climat et la biodiversité ».

ouverture école véto UniLasalle Rouen
Marc Fesneau a inauguré l'école le 16 février dernier.
© UniLaSalle (Capture écran YouTube)

L’accord du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, donné le 4 mars 2022, a permis à UniLaSalle Rouen d’accueillir sa première promotion de 120 étudiants vétérinaires postbac dès la rentrée de septembre 2022, puis une deuxième promotion en 2023, soit 240 étudiants vétérinaires à ce jour.

Lire aussi : Pénurie de vétérinaires ruraux : comment les écoles s'ouvrent à de nouveaux profils

 

Elle entend contribuer à l’augmentation de l’offre de formation vétérinaire et à sa diversification, dans un contexte de pénurie de professionnels et de flux d’étudiants français vers l’étranger. L’ouverture de cette école vétérinaire s’inscrit aussi dans la stratégie de l’Institut Polytechnique UniLaSalle et de ses quatre campus Amiens, Beauvais, Rennes et Rouen, de compléter son offre de formations d’ingénieurs, en sciences de la Terre, du vivant et de l’environnement, par la santé animale.

« Nous considérons les vétérinaires de demain comme de véritables sentinelles de l’environnement »

Afin de répondre aux nouveaux enjeux de la profession et aux attentes sociétales, UniLaSalle explique que cette nouvelle formation vétérinaire se distingue par sa forte exposition professionnelle, par l’enseignement de la médecine vétérinaire factuelle dès la première année, par une nouvelle approche de la formation clinique avec un système semi-distribué, par l’utilisation de méthodes pédagogiques innovantes, par son ouverture à l’international - au travers de son réseau mondial d’Universités La Salle notamment - et, surtout, pour sa forte dimension sociétale. « La profession est en pleine transition. Nous considérons les vétérinaires de demain comme de véritables sentinelles de l’environnement » explique Caroline Boulocher (Dr Vet, PhD, HDR).

 

Une école inscrite dans l’approche « One Health, One Planet »

L’école vétérinaire à UniLaSalle Rouen souhaite s’inscrire dans l’approche « One Health, One Planet ».  Ce concept repose sur une approche de la santé pluridisciplinaire et globale, considérant notamment le vétérinaire comme un maillon essentiel dans la maîtrise des risques sanitaires liés aux interactions entre l’Homme, l’animal et l’environnement. En cela, les axes de recherche transversaux du groupe UniLaSalle soutiennent pleinement cette démarche.

Lire aussi : Conférence EGEA 2023 : qu’est-ce que l’approche One Health ?

 

720 étudiants à terme

D’ici 2028, année où la première promotion d’étudiants vétérinaires se verra délivrer le diplôme d’État de docteur vétérinaire par l’Université de Rouen Normandie, le campus de Rouen, qui forme par ailleurs des bio-ingénieurs, va continuer à se développer pour accueillir le Centre hospitalier de l’école vétérinaire (CHEV), le pôle d’anatomie et de nouvelles unités de recherche. « A terme, l’école vétérinaire comptera 720 étudiants et 150 salariés » précise Christophe Bostvironnois, directeur UniLaSalle Rouen.

Lire aussi : Téléconsultation vétérinaire : quel intérêt pour l’élevage ?

 

Une chaire de recherche avec Vivescia

Autre actualité : le groupe coopératif Vivescia et UniLaSalle lancent une chaire de recherche « des fermes résilientes, bénéfiques pour le climat et la biodiversité » avec l’objectif commun de répondre aux enjeux de la transition agroécologique et bas carbone qui passe par l’amélioration des connaissances et la stimulation de l’innovation. Conduite en collaboration avec l’Inrae, cette chaire de recherche s’inscrit au cœur du programme Transitions , porté par Vivescia et ses partenaires. Le projet d’une durée de quatre années a pour ambition d'identifier parmi les pratiques culturales des territoires de Vivescia, celles qui favoriseraient l'adaptation au changement climatique des systèmes de culture et son atténuation.

Lire aussi : Vivescia veut réduire de 25 % son empreinte carbone d’ici 2030

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