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Une puce électronique pour tous les porcs de Crécom

Les boucles RFID jaunes sont posées sur l’oreille droite. Pour sécuriser le suivi des expérimentations, dans l’attente des premiers résultats de tenue des boucles à l’abattoir, une boucle de travail blanche est également posée sur l’oreille gauche. © Chambres d'agriculture de Bretagne
Les boucles RFID jaunes sont posées sur l’oreille droite. Pour sécuriser le suivi des expérimentations, dans l’attente des premiers résultats de tenue des boucles à l’abattoir, une boucle de travail blanche est également posée sur l’oreille gauche.
© Chambres d'agriculture de Bretagne

Depuis le début de l’année, tous les porcelets de la station expérimentale des chambres d’agriculture de Bretagne à Crécom sont bouclés avec une puce électronique. Ces boucles RFID permettent une identification électronique individuelle des porcelets depuis la naissance jusqu’à l’abattage. Le numéro unique porté sur les boucles est composé de 13 caractères. En parallèle et pour valoriser au mieux l’utilisation de l’identification individuelle, les équipements de la station seront progressivement connectés, ce qui est déjà le cas pour les balances. Avant la pesée, la console reliée à la balance est synchronisée à l’antenne RFID devant laquelle chaque cochon va passer. À chaque pesée, le porc est alors identifié, et son poids est enregistré. Les informations liées à ces deux éléments sont enregistrées automatiquement dans la console. Le téléchargement des fichiers depuis la console se fait ensuite sous format. csv. Ces données sont stockées sur un ordinateur de l’élevage et exploitables sous le logiciel Excel. L’objectif est d’automatiser et simplifier les tâches, d’éviter les erreurs de transcription liées à l’écriture manuelle lors des enregistrements des données pour les expérimentations, et d’effectuer un suivi de carrière des porcs (poids, traitements…).

Suivi individuel de la naissance jusqu’à l’abattoir

En pratique, les porcelets sont bouclés à l’oreille droite lors des soins en maternité pour réduire le nombre de manipulation. Une seconde boucle standard est toutefois posée à l’oreille gauche sur les premières bandes. Ce sont des boucles de travail habituellement posées lors des essais. Cette pratique sera maintenue tant que les résultats sur la tenue des boucles RFID sur la chaîne d’abattage ne prouvent pas qu’il soit possible de s’en passer. En effet, l’identification 100 % RFID nécessite que le pourcentage de tenue des boucles après manipulation des carcasses sur la chaîne d’abattage soit proche de 100 %. Les premiers abattoirs bretons sont en cours d’équipement de lecteurs de boucles RFID en chaîne. Il sera alors possible de lier directement les résultats de classement des carcasses aux performances en élevage via Uniporc. Le bouclage électronique individuel constitue une évolution importante pour la station de Crécom, notamment par rapport aux perspectives que cela offre quant à la gestion à l’individu.

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