Enseignement
Une majeure « Agriculture & Food engineering » à l’école d’ingénieurs ESILV à la rentrée 2023
L’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci (ESILV) va ouvrir à la rentrée de septembre 2023 une nouvelle majeure nommée « Agriculture & Food engineering ». Elle est la première école d’ingénieurs généraliste à s’engager dans ce secteur.
L’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci (ESILV) va ouvrir à la rentrée de septembre 2023 une nouvelle majeure nommée « Agriculture & Food engineering ». Elle est la première école d’ingénieurs généraliste à s’engager dans ce secteur.
L’ESILV est une école d’ingénieurs généralistes au cœur des technologies du numérique basée à Paris La Défense qui a ouvert un nouveau campus à Nantes en septembre 2022. Elle a longtemps été appelée « fac Pasqua » en référence à son créateur. Consciente de l’importance du secteur agricole et des nouvelles technologies qui l’accompagnent, l’ESILV va proposer dès la rentrée de septembre 2023 une majeure « Agriculture & Food engineering » durant les deux dernières années de cycle ingénieur avec pour objectif de former des ingénieurs capables notamment de développer des solutions pour l’agriculture numérique, tout au long de la chaîne alimentaire, de la fourche à la fourchette.
Des enseignants issus de l’Inrae ou de l’Anses
Plus habitués aux sciences dures et à la Tech, les élèves-ingénieurs pourront ajouter à leur éventail des compétences dans les domaines de la microbiologie, la biochimie, la physiologie des plantes, de l’écotoxicologie, de l’agroécologie et d’économie circulaire enseignées par de grands spécialistes provenant de l’Inrae et de l’Anses notamment. Ils pourront également approfondir leurs compétences technologiques autour des drones, de la blockchain, des capteurs, de l’IA et des data.
Trois grands domaines au programme
Dans un communiqué, l’école précise que les élèves-ingénieurs auront l’occasion à travers des projets en équipe et des stages de s’impliquer dans trois grands domaines :
• Le secteur de l’AgriTech visant à proposer des solutions pour améliorer la production et la qualité de l’agriculture, par exemple à l’aide de drones, de capteurs ou de logiciels de gestion des étendues cultivables. Cela englobe également de nouvelles infrastructures agricoles, les fermes de prochaine génération et l’agriculture urbaine mais également le développement de la robotique agricole, qui est vu comme l’un des piliers de cette troisième révolution agricole ainsi que la sécurisation et au développement de la gestion des données agricoles. Parmi les grands enjeux figurent également la décarbonation du secteur agricole et son autonomie énergétique.
• La Food Science, relative au développement, par des start-ups, de nouveaux produits alimentaires répondant au besoin de transparence des consommateurs et aux préoccupations sanitaires et environnementales. Des produits qui vont des innovations de marché jusqu’à l’utilisation d’ingrédients ou de produits révolutionnaires comme les insectes, les champignons ou les levures et ferments. Des technologies numériques comme la blockchain qui permettent d’apporter une exigence de transparence demandée par les consommateurs qui sont aujourd’hui très attentifs à la performance RSE des produits alimentaires.
• Les Food Services réinventent l’industrie de la restauration afin améliorer la gestion des restaurants, des chaînes d’approvisionnement, de traçabilité des produits, de qualité de l’expérience du consommateur.
Des débouchés variés
Les diplômés auront accès à différents métiers : designer machines agricoles, chef de projet en éco-innovation et réhabilitation d’espaces urbains durables, Food data analyst, Digital Food manager, Ingénieur QHSE, responsable sécurité des aliments, agro-informaticien, chargé de recherche & développement, indique l'école. « Les innovations numériques liées aux évolutions du monde agricole et alimentaire rendent possible le développement de nouveaux services sur toute la chaîne de valeur. C’est extrêmement stimulant de modeler cette nouvelle spécialité, pour former les futurs talents au service de l’agriculture et de l’alimentation de demain » explique Pascal Clain, responsable de la future majeure.