Un contrat entre chasseurs et agriculteurs pour réduire la population de sangliers de 20 %
Lors d’un entretien le 21 janvier avec Bérangère Abba, la secrétaire d’État à la Biodiversité, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, a présenté les grandes lignes d’un contrat en préparation entre chasseurs et agriculteurs pour mieux contrôler la population de sangliers. Objectif : réduire la population de sangliers de 20 % en trois ans.
Lors d’un entretien le 21 janvier avec Bérangère Abba, la secrétaire d’État à la Biodiversité, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, a présenté les grandes lignes d’un contrat en préparation entre chasseurs et agriculteurs pour mieux contrôler la population de sangliers. Objectif : réduire la population de sangliers de 20 % en trois ans.
Lors d’un rendez-vous le 21 janvier, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, a présenté à la secrétaire d’État à la Biodiversité, Bérangère Abba, les premières pistes d’un contrat entre les chasseurs et les agriculteurs pour mieux contrôler les sangliers. « L’objectif est de réduire la population de 20 à 30 % en trois ans », assure Christiane Lambert à Agra Presse.
Finalisation des mesures imminente
Elle précise que le contrat est issu d’une discussion menée avec la FNC (Fédération nationale des chasseurs) depuis plusieurs mois. Ses mesures ne sont pas encore « totalement arrêtées », mais pourraient comporter, outre l’objectif chiffré, une évaluation régulière, de nouvelles méthodes de battue côté chasseurs, et un renforcement des signalements côté agriculteurs. « L’État devra remplir son rôle en veillant au respect de ce contrat, et en contrôlant que la chasse soit effectuée », insiste la présidente du syndicat. Le contrat, qui aurait dû être dévoilé lors du Salon de l’agriculture, devrait être officiellement annoncé d’ici le mois de février. Christiane Lambert a également rappelé à la secrétaire d’État la position de son syndicat sur le financement des dégâts de prédation. « Nous contestons le fait que l’enveloppe d’indemnisation des dégâts du loup soit prise sur l’enveloppe PAC », rappelle Christiane Lambert, exigeant que le ministère de la Transition écologique « assume le coût de la présence du loup ».