Commerce international
Un commerce mondial des céréales concentré sur un nombre restreint d'acteurs
Chaque année, 375 millions de tonnes de céréales sont vendues sur le marché international. Neuf pays et l’Union européenne représentent 95 % de ce commerce mondial avec des volumes exportés représentant près de 17 % de la production mondiale de grains.
Chaque année, 375 millions de tonnes de céréales sont vendues sur le marché international. Neuf pays et l’Union européenne représentent 95 % de ce commerce mondial avec des volumes exportés représentant près de 17 % de la production mondiale de grains.
Plus de 85 % du commerce mondial des céréales sont effectuées par sept pays et par l’Union européenne (320 Mt sur 375 Mt). En ajoutant le Brésil et l’Afrique du sud, l’un et l’autre grands exportateurs de maïs, neuf pays et l’Union européenne (UE) expédieront d’ici la fin du mois de juin prochain, 356 Mt de grains, soit 95 % des transactions internationales et près de 17 % de la production mondiale de grains. Avec un volume de transactions de 77 Mt, les Etats-Unis se placent en tête des exportateurs de grains. Mais les pays du bassin de la Mer Noire dominent les trois marchés blé, orge et maïs avec 107 Mt commercialisées dans le monde.
Cette analyse agroéconomique est présentée dans un article de l’Oise agricole ce 9 janvier. Se basant sur des informations fournies par Agra Presse, le journal apporte de nombreux éléments chiffrés et statistiques. « Durant la campagne 2019-2020, l’ensemble des agriculteurs de la planète aura produit 2162 millions de tonnes (Mt) de céréales (du blé, de l’orge et du maïs essentiellement) », peut-on lire en préambule.
Le commerce mondial s’est stabilisé depuis trois ans, précise l’étude réalisée par Agra Presse. Les quantités de grains produites en plus dans le monde (18 Mt) approvisionnent essentiellement les marchés intérieurs des pays importateurs. L’Inde et la Chine, les deux principaux producteurs mondiaux de céréales (544 Mt), sont « des nains commerciaux » à l’échelle de la planète, avance encore l’agence de presse, aussi bien à l’export qu’à l’import. Les deux pays les plus peuplés de la planète produisent avant tout des céréales pour nourrir leur population. Les importations sont marginales (15,6 Mt attendues pour la Chine en 2019-2020, soit 3,5 % de la consommation totale).
L’Union européenne, quant à elle, représente la 5e puissance exportatrice et vendra 36 mt de grains sur la campagne 2019-2020.
Un regard sur les filières bovines
L’Oise agricole présente également une analyse économique des secteurs de l’élevage bovin.
Bovin viande, au travers d’une étude de l’Idele (Institut de l’élevage), dont les chiffres ont été communiqués lors de la conférence « Grand angle viande » le 5 décembre 2019.
Bovins lait, grâce à la cinquième édition de la veille concurrentielle internationale sur le lait publiée par FranceAgriMer.
L’intégralité de l’article est à lire dans l’Oise agricole.