Concours
Un châtaignier d’Ile-de-France élu « arbre de l’année » 2021
Le magazine Terre sauvage et l’Office national des forêts, qui organisent depuis dix ans le concours « Arbre de l’année » viennent d’annoncer les lauréats des différentes catégories.
Le magazine Terre sauvage et l’Office national des forêts, qui organisent depuis dix ans le concours « Arbre de l’année » viennent d’annoncer les lauréats des différentes catégories.

Pour cette édition 2021, plus de 200 arbres ont été présentés et 13 ont été sélectionnés par un jury composé de membres de Terre Sauvage, de l’ONF, de l’association ARBRES et de la LPO pour participer à l’ultime étape consistant à faire appel aux votes du public qui s’est fortement mobilisé puisque 23 101 votes ont été enregistrés. Quatre prix ont été décernés.
Le prix du public a couronné le châtaignier de la place d’Audran à la Celle-Saint-Cloud dans les Yvelines. Estimé âgé de 330 ans, il a été planté sous Louis XIV et ravit tous les promeneurs qui peuvent s’asseoir à ses côtés et examiner son tronc qui présente des irrégularités sous la forme de cannelure en hélice : l’arbre est dit « vissé ». Ce châtaignier représentera la France au concours de « l’Arbre de l’Année européen ». Le prix du jury revient lui aussi à un châtaignier : le châtaignier « la talle à teurtous ». Il se situe à la Celles-sur-Belle, dans les Deux-Sèvres. Agé de plusieurs siècles, son tronc est en partie creux et il est perdu dans la campagne melloise. Il est l’arbre de tous, « talle à teurtous ». La talle désigne un châtaignier greffé pour la production de fruits. Le prix Coup de cœur est allé au frêne de Vence, dans les Alpes-Maritimes. La légende raconte que la plantation de cet arbre a été effectuée lors de la visite de François Ier et du pape Paul III, à l’occasion de la Trêve de Nice, conclue entre François Ier et Charles Quint en 1538. On dit même que le premier l’aurait planté de ses propres mains. Mais, en réalité aucun de ces personnages historiques n’est venu à Vence et l’âge de l’arbre demeure incertain. On lui prête l’âge de 500 ans, ce qui paraît plausible étant donné ses cinq mètres de circonférence.
Le concours 2022 est lancé
Le prix d’honneur a été décerné au vieux chêne aux deux chapelles d’Allouville-Bellefosse, en Seine-Maritime. Pour le remercier de son implication, un prix d’honneur a été remis en hommage à Robert Boudu, professeur de physiologie végétale, pour avoir sauvé le chêne millénaire normand. Il s’agit d’un des arbres doyens du pays et arbre référent des Arbres remarquables de France. Il loge deux petites chapelles superposées dans son tronc, la plus ancienne datant de 1696. Plusieurs fois foudroyé, plusieurs fois menacés d’abattage, il est aujourd’hui consolidé par une structure métallique. Les clichés des arbres lauréats seront exposés à Paris, gare de Lyon, du 20 janvier au 20 mars, en extérieur et hall 1.
Il est désormais temps pour tous les amoureux des arbres de prendre part au concours 2022. Pour ce faire, il suffit de se rendre sur le site www.arbredelannee.com, de poster trois belles photos de leur arbre préféré, accompagnés d’un texte relatant son histoire, ses qualités esthétiques, biologiques, et de raconter le lien qui les unit à cet arbre.