Salon international de l'agriculture
SIA - A l'heure des bilans, retour sur la communication d'un rendez-vous parisien majeur
Le salon de l'agriculture. Un rendez-vous pour parler d'agriculture sur une place parisienne. Une rencontre entre professionnels et citadins. Un vrai défi de communication.
Le salon de l'agriculture. Un rendez-vous pour parler d'agriculture sur une place parisienne. Une rencontre entre professionnels et citadins. Un vrai défi de communication.
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Le Salon de l’agriculture a fermé ses portes le 3 mars. Malgré une légère baisse de fréquentation par rapport à l’année précédente, ce sont encore plus de 600 000 visiteurs qui ont déambulé en 10 jours dans les allées de cette vitrine internationale de l’agriculture.
Cette année, la transition énergétique et environnementale, a pris une place importante dans la communication et les actions menées autour de cet événement. Exemple : l’opération de recyclage du fumier des animaux du pavillon 1.
Progressant dans la même direction, l’idée d’agriculture alternative était aussi bien présente. Jusqu’à générer un salon « off » depuis trois ans. Signe de reconnaissance pour un salon devenu très populaire ou surabondance de messages qui peuvent entraîner une certaine confusion ? Une question posée à l'heure des bilans.
Dans les colonnes de l ‘Agriculteur Charentais, Bernard Aumailley pose la question : « Trop de communication tue-t-elle la communication ? »
« L’ère de la communication a touché tous les stands, constate le journaliste. Finis ou presque les bibelots et autres gadgets distribués, ce ne sont qu’écrans, plateaux télé, espaces de rencontres, micros-cravates et propositions de dialogue. Le public est fugace mais curieux, intéressé mais très zappeur. Les visiteurs passent de l’écoute d’un débat sous les sunlights sur la place de l’agriculture, à celle d’un chercheur de l’Inra très pédagogique sur le rôle des plantes. Il s’arrête quelques secondes sur un écran qui diffuse un reportage sur les bovins et aussitôt s’intéresse à la machine à faire des crèmes glacées… »
Et de rappeler que « si dans les stands, chacun essaie d’argumenter, de convaincre, le salon reste aussi un salon professionnel. » A but pédagogique. « Expliquer pour mieux comprendre, » un véritable besoin pour l’agriculture, exprimé par Valérie Le Roy, directrice du salon, dans le journal départemental.